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Les immigrés qui s’installent dans les pays du sud: un atout économique
Publié le jeudi 25 janvier 2018  |  RFI


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Clou des activités marquant le lancement de la JMCA-Journée mondiale de la culture africaine-, oeuvre du RAPEC
Lomé, le 24 janvier 2016. Esplanade secondaire du Palais des Congrès de Lomé. Plusieurs invités de marque dont Dr IFO-Président de la BIDC- assistent à la dernière journée du lancement de la JMCA, avec à l`honneur le Nigeria. Une initiative de l`ONG RAPEC dirigée par le Togolais John Dossavi.


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La contribution économique des migrants dans les pays en développement est positive. Les immigrés qui s'installent non pas dans les pays riches, mais dans des pays à revenus intermédiaires ne privent pas les locaux de leur travail. Ils contribuent à la fiscalité des pays d'accueil et font même grimper leur croissance, même si cet apport n'est pas énorme. Telles sont les conclusions d’un rapport publié ce mercredi par l’OCDE, l’Organisation pour la coopération et le développement économique.

On entend plus souvent parler des Maliens qui migrent vers l’Europe que des Maliens qui émigrent en Côte d’Ivoire. Pourtant, ils sont nombreux. On estime qu’un tiers des migrants dans le monde s’installe dans des pays en développement. Parce que c’est plus facile, évidemment : cela coûte moins cher et c’est moins loin d’aller vers un pays voisin. C’est aussi plus simple d’un point de vue administratif, légal : pas facile d’obtenir un visa pour la France.

Les auteurs de ce rapport publié conjointement par l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique) et l'OIT (Organisation internationale du travail), intitulé « Comment les immigrés contribuent à l'économie des pays en développement », ont étudié pendant quatre années les cas de dix pays, de dix économies : la Thaïlande, l’Argentine mais aussi, en Afrique, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Ghana et l’Afrique du Sud. Et le principal enseignement est que, exactement comme dans les pays riches, les pays en développement qui accueillent des migrants en tirent des bénéfices, ils ne sont pas lésés.


L' idée reçue que les migrants prennent le travail des locaux est fausse

Elle est aussi fausse dans les pays en développement que dans les pays riches. Pour la simple raison que ce sont très majoritairement des travailleurs peu qualifiés qui émigrent. Ils vont dans des pays qui, sans être aussi riches que les pays occidentaux, vont mieux que leur pays d’origine. Et ils travaillent dans des secteurs comme la construction ou l’agriculture, des secteurs où il y a des besoins. Et où, de fait, ils trouvent du travail sans entrer en concurrence avec les locaux, qui délaissent progressivement ces activités.

Donc quand les immigrés trouvent du travail, c’est qu’il y en a : ils ne le volent à personne. S'il peut y avoir, à la marge, des phénomènes d’exploitation, de dumping -on paye un immigré moins cher qu’un local, et donc on prive le local de ce travail- l’étude de l’OCDE montre que ce n’est pas du tout la norme. Conclusion : la perception d’un apport néfaste, d’un poids pour les pays d’accueil, est erronée, injustifiée.

Cette similitude avec le cas des migrants dans les pays riches occidentaux peut avoir de quoi surprendre.
... suite de l'article sur RFI


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