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Union africaine : les cinq enjeux du sommet d’Addis Abeba
Publié le vendredi 26 janvier 2018  |  Jeune Afrique


© Présidence de CI par DR
Le Président du Rwanda, SEM Paul KAGAME offre un déjeuner de travail "Smart Africa" à ses homologues
Lundi 18 juillet 2016. Kigali. Dans le cadre du 27ème Sommet ordinaire de l`Union Africaine, Le Président du Rwanda, SEM Paul KAGAME offre un déjeuner de travail "Smart Africa" à ses homologues.


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Sous la présidence de Paul Kagame, l'organisation africaine entend accélérer sa réforme lors du sommet qui se tient en Éthiopie jusqu'au 29 janvier. Mais d'autres dossiers seront mis sur la table. Tour d'horizon des enjeux de ce 30e sommet de l'UA.


À partir d’aujourd’hui, les couloirs de l’Union africaine (UA) vont reprendre leur agitation habituelle. Les ministres des Affaires étrangères ont déjà commencé à affluer dans l’enceinte africaine, à Addis Abeba, pour préparer les décisions des chefs d’État, qui se réuniront les 28 et 29 janvier. Cette année encore, l’Afrique a changé après le départ de certains présidents qu’on disait inamovibles. Voici les cinq temps forts qui devraient marquer ce 30e sommet.



• Trois réformes

On en parle depuis un an et demi (quatre sommets avec celui-ci), mais cette réforme de l’Union africaine (UA) ne sera pas, comme d’autres sujets, un serpent de mer. C’est en tout cas ce qu’entend démontrer Paul Kagame, le président rwandais, qui prendra le relais du président guinéen Alpha Condé à la tête de l’UA à l’issue de ce sommet.

Concocté par un comité mis en place en juillet 2016, composé notamment de l’ancien patron de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, de l’économiste camerounais Acha Leke ou encore de Carlos Lopes, l’ancien secrétaire général de la commission économique pour l’Afrique des Nations unies, la réforme comprend trois points principaux :


• La rationalisation du champ d’action de l’UA : paix et sécurité, affaires politiques, intégration économique, les moyens pour l’Afrique de faire entendre sa voix sur la scène internationale.

• Le réajustement des institutions, en améliorant la division des tâches entre l’UA, les organisations et les institutions régionales. Il pourrait comprendre aussi la suppression d’un sommet annuel sur les deux aujourd’hui organisés.

• L’autofinancement de l’UA à travers une taxe de 0,2% sur les importations « éligibles », qui ne sont pas soumises aux règles de l’OMC.


• Passage de relais Condé-Kagame



Ces trois grands axes ne seront certainement pas complètement entérinés durant cette réunion, mais certaines décisions sont attendues plus que d’autres. C’est le cas, par exemple, de la suppression d’un sommet annuel, qui changerait en profondeur le fonctionnement de l’institution, et, bien sûr, du financement de l’UA.

Alors que 2017 devait être l’année de mise en place de cette dernière réforme, seuls 21 États sont aujourd’hui entrés dans le processus, et 14 (comprenant des membres de la Cédéao, de la Cemac, l’Éthiopie, le Kenya et le Rwanda) ont déjà commencé à collecter les fonds.

La date butoir, initialement fixée à janvier 2018, a finalement été repoussée d’un an. Mais le président Kagame, qui a fait parvenir à ses pairs, le 7 janvier, un projet mis à jour, pourrait néanmoins se satisfaire d’avoir d’ores et déjà fait bouger les lignes sur ce point.

Le président rwandais est au cœur de l’Union africaine depuis que lui a été confiée la tâche, en juillet 2016, de mener la réforme de l’institution panafricaine. Mais en juillet 2017, son élection pour prendre la succession de Guinéen Alpha Condé à la tête de l’UA lui a donné la perspective d’une année supplémentaire pour mener à bien son projet.

Au terme de ce 30e sommet, le passage de relais sera donc une formalité. Mais il est attendu par de nombreux Africains qui voient en Paul Kagame celui qui a réussi à propulser son pays au rang des bons élèves en moins de 25 ans.


• Une lutte qui démange

Le thème retenu par l’Union africaine pour 2018 a dû en froisser plus d’un : « Gagner la lutte contre la corruption : un chemin durable vers la transformation de l’Afrique ». Un mot d’ordre qui succédera à une année consacrée à la jeunesse et au défi démographique, et plus globalement à des thèmes pour lesquels personne ou presque ne s’était passionné.
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