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Les raisons du non déplacement de Kan-Dapaah à Lomé et des prochaines grèves, selon Dupuy
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Parfait
Eric DUPUY, chargé á la communication de l’ANC


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Le dialogue politique annoncé pour se tenir entre les 23 et 26 janvier derniers en vue de trouver les solutions à la crise sociopolitique qui secoue le Togo depuis plus de 5 mois, n’a pas eu lieu. Même la délégation ghanéenne annoncée à la place de ce dialogue, n’a pas fait le déplacement de Lomé.

Selon Eric Dupuy, conseiller du chef de file de l’opposition, intervenant ce samedi dans l’émission « l’œil du week-end » de la radio Victoire FM, le ministre ghanéen de la sécurité, Albert Kan-Dapaah chef de cette délégation qui crée les conditions du dialogue, a appelé Jean-Pierre Fabre pour lui dire que son emploi du temps ne lui a pas permis de faire le déplacement de Lomé et que c’est après le Sommet des chefs d’Etat d’Addis-Abeba qu’il reprendra contact.

En attendant la venue de cette délégation à Lomé, c’est une semaine difficile qui attend le Togo. La coalition des 14 partis politiques de l’opposition sera encore dans les rues les 31 janvier, 1er et 3 février prochains pour exiger le retour à la Constitution originelle de 1992 tandis que les praticiens hospitaliers et les enseignants seront respectivement en grève les 31 janvier et 1er février et les mardi 30 janvier au jeudi 1er février, pour de meilleures conditions de vie et de travail.

Pour le secrétaire national à la communication aux TICs de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), cette situation est due à l’incurie et au refus du régime de Faure Gnassingbé d’écouter les populations.

«Quand on dirige un pays, on sert le peuple, on n’est pas là pour s’enrichir au dépend des populations. Cela fait des années que les médecins et les enseignants se plaignent de leurs conditions de vie et de travail. A Accra à côté, il y des hôpitaux de même niveau que ceux des pays européens. Ici, nous avons des mouroirs », a-t-il indiqué.

Pour s’en convaincre, l’acteur politique table sur la contradiction qu’il y a entre le mandat social dont se prévaut le chef de l’Etat et la loi de finances exercice 2018.

« La présidence de la République a connu en termes de prévision, une augmentation passant de 19 milliards à 21,6 milliards de francs CFA. Or en 2005, la présidence devrait tourner autour de 4 milliards. Le ministère de la défense va de 8 à 16 milliards, le ministère du développement à la base passe de 20 à 21,3 milliards, le ministère de l’agriculture de 47 à 68,2 milliards. Pendant ce temps-là les budgets des ministères de la santé, de l’enseignement technique et de la sécurité sont en baisse d’environ 2 milliards », a-t-il énuméré.
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