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Togo/Politique : le corps de Zoumeke Kokou Joseph est toujours à la morgue
Publié le mardi 30 janvier 2018  |  CACIT


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Scènes de violences au 1er des deux jours (18 & 19 octobre) de marche empêchée de l`opposition
Lomé, le 18 octobre 2017. Quelques artères de la capitale togolaise. Scènes d`échauffourées entre forces de l`ordre et manifestants. Une journée marquée par l`entrée en action de miliciens.


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Le 18 octobre 2017, au cours d’une manifestation de la coalition des 14 (quatorze) partis de l’opposition qui réclame des réformes politiques depuis le mois d’août, est tombé sous une balle, un enfant de 10 ans.


Ce jour-là, Zoumeke Kokou Joseph, élève en classe de sixième, rentrait chez lui quand il a été blessé par balle pendant les affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre dans le quartier de Bè Kpota à Lomé. Transporté au centre médico-social du quartier, il rendit l’âme. Son corps est toujours à la morgue.

Pour cause, les parents de l’enfant qui ont déposé une plainte au Parquet le 23 octobre pour que les responsabilités soient situées, attendent l’autopsie du corps. « Après plusieurs mois d’attente, on nous confie à un autre médecin que l’autre n’est pas au pays.

Il se peut qu’un beau matin, un sage de la famille décide qu’on enterre notre enfant. Nous voulons faire le deuil et penser à autre chose», confiait, aujourd’hui, un parent du défunt au Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) ; et à un autre d’ajouter : « Ils sont en train de jouer avec nous ».

La famille dit être abandonnée à son sort par la coalition des 14 (quatorze) partis de l’opposition, « personne d’entre eux ne nous a rendu visite jusqu’à ce jour », mais veut faire des démarches envers le nouveau médecin désigné par le Parquet « pour voir ce que ça va donner. »

Pour rappel, ce n’est pas la première fois au Togo qu’un élève a été tué par balle au cours d’une manifestation. En effet, en 2013, deux élèves ont été assassinés à Dapaong alors qu’ils réclamaient avec leurs camarades la reprise des cours suite à une grève des enseignants. Les meurtriers avaient été punis, selon le gouvernement.



Tofic DJIRAM

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