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Le Combat du Peuple N° 947 du

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L’art de souffler le froid et le chaud/Jean-Pierre FABRE, le castor de l’opposition, dans ses oeuvres
Publié le mardi 6 fevrier 2018  |  Le Combat du Peuple


© Présidence de CI par DR
Entretiens du President ivoirien, Alassane Ouattara et John Dramani Mahama, Président en exercice de la CEDEAO, avec les opposants togolais
Mardi 28 Avril 2015. Lomé. Entretiens du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara et du Président John Dramani Mahama, Président en exercice de la CEDEAO, avec les opposants togolais dans le cadre de leur visite de solidarité au peuple togolais qui a organisé une élection présidentielle, le samedi 25 avril 2015. Photo: Jean-Pierre Fabre


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Nous ne savons pas s’il faut dire ouf ou enfin. Nous dirons simplement que tout est bien qui finit bien.

Il se trouve que, après moult rebondissements, un communiqué de presse rendu public le 1er Février 2018, par le Ministre de la Sécurité nationale de la République du Ghana, M. Albert Kan-Dapaah et le Ministre d’Etat de la République de Guinée, M. Tibou Kamara, en mission de bons offices dans notre pays pour permettre aux Togolais de se retrouver dans le cadre d’un dialogue afin de trouver des solutions idoines aux soubresauts politiques que connaît notre pays, il est désormais de notoriété publique que la date du 15 février courant a été retenue pour le début du dialogue intertogolais. (Lire en fac similé le communiqué en question).

Cette évolution longtemps attendue par les Togolais de tous bords a provoqué un soulagement dans l’opinion publique togolaise et internationale.

Il s’agit, somme toute, d’un bon épilogue même si en réalité, ce n’est que le début des difficultés. En tout état de cause, un pas est franchi.

En effet, le chemin qui a conduit à cette issue a été sinueux, délibérément jonché d’obstacles et semé de toutes sortes d’embûches. Qu’à cela ne tienne. Nous sommes sur un terrain politique où tous les coups sont permis. L’essentiel aujourd’hui, c’est que tous les protagonistes de la scène politique ont réussi à transcender leurs divergences et à accepter de s’asseoir autour d’une table pour discuter des sujets d’intérêt commun. C’est le Togo qui gagne.

Il va sans dire que tous ceux qui auront à charge de conduire ou de participer à ces négociations doivent avoir présent à l’esprit qu’il faut privilégier l’intérêt général par rapport aux intérêts mercantiles, égoïstes trop souvent inavouables. Car, le Togo est notre patrimoine commun et nul ne peut se prévaloir d’incarner seul les aspirations profondes du peuple.

Nous voulons surtout attirer l’attention de M. Jean-Pierre FABRE, Président de l’ANC, chef de file de l’opposition qui adopte souvent des postures populistes et démagogiques, que le temps est venu de s’assagir et d’agir avec plus de responsabilité pour éviter d’être condamné par l’histoire et le peuple togolais.

En politique dit-on, on peut monter la barre haut pour parvenir à un consensus. Cependant, il est anormal de constater qu’un poussin attire vers lui un lion par la puissance de sa pensée. De même, un arbre ne se déplace pas tout seul.

En d’autre terme, la politique, c’est l’art du possible et il faut toujours tenir compte du rapport réel des forces en présence.

Depuis le début du déclenchement des manifestations populaires, force est aujourd’hui de reconnaître que le pouvoir n’est pas ébranlé. Au contraire, le Président Faure GNASSINGBE a consolidé sa position en dehors de notre pays d’autant plus que tous les observateurs internationaux sont d’avis que les exigences de l’opposition sont marginales, violent les lois de la République et ne respectent pas les Institutions de l’Etat qui fonctionnent sans accroc.

Un exemple parmi tant d’autres pour illustrer notre vision.

La libération des prévenus dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé. Posée comme préalable, cette libération pourra mettre toute la Justice de notre pays dans une situation périlleuse et ingérable.

Cette affaire d’incendie est criminelle. Il est notoire que tout dossier criminel doit être instruit en amont et en aval, à charge et à décharge. En l’espèce, plusieurs personnes ont été interpellées, éclaboussées ou suspectées de complicité. L’instruction a été complexifiée par les Avocats de la défense qui n’ont ménagé aucun effort pour rendre tout procès impossible. Au cours de la procédure, ils ont posé des peaux de banane à tous les niveaux. Et c’est difficilement que l’instruction a été clôturée et le dossier renvoyé devant la chambre d’accusation de la Cour d’Appel.

A ce stade, il n’est plus de mise de reculer. Il faut juger pour la manifestation de la vérité.

Le plus grave dans cette affaire, c’est que les présumés coupables ont, à leur tour, initié une enquête parallèle et publié un document dans lequel ils ont nommément accusé d’autres citoyens et pas des moindres, sans fournir aucune preuve. Il faut donc nécessairement demêler l’écheveau c’est-à-dire que l’affaire doit être jugée pour faire la part des choses. Le peuple a besoin de savoir. Les Togolais ont besoin de se fixer.

Nous savons tous que partout ailleurs, lorsque des hommes politiques sont impliqués dans une affaire de justice, ils ont beau jeu de crier au scandale et à l’instrumentalisation politique de la justice etc.

Nous vivons ces cas partout en Amérique, en Europe et en Afrique. Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil. Le dialogue ne doit pas faire entrave au bon fonctionnement de la Justice dans notre pays.

FABRE et les siens doivent se soumettre aux Institutions existantes de la République s’ils ne veulent pas que demain, lorsqu’ils seront un jour aux affaires, leurs adversaires ne leur opposent la même stratégie. C’est ce qu’on appelle l’effet boomerang. Ils ne doivent pas s’impatienter parce que, 5 ans pour instruire un dossier criminel de cette nature et de cette ampleur, c’est peu, très peu.

Ce que veut le vrai peuple togolais, c’est les réformes en toute légalité. Le départ du Président de la République ne saurait relever de négociation parce que son mandat est en cours et il n’a commis aucune trahison. Dans le cas contraire, ce serait un précédent dangereux pour notre démocratie naissante.

Dans ce dossier de dialogue, M. FABRE a fait preuve jusqu’au bout de mauvaise foi en organisant les dernières marches malgré la recommandation des Ministres ghanéen et guinéen qui n’étaient là que pour nous aider.

FABRE est réputé être le castor de l’opposition. Ce n’est pas pour cette raison qu’il doit tout se permettre parce que le temps est son pire ennemi.

Avec l’ouverture du dialogue, les choses sérieuses vont commencer. Chacun n’a qu’à jouer sa partition en ayant en vue l’intérêt général. Il faut cesser de souffler le chaud et le froid. Il faut cesser de faire du dilatoire. C’est la voie de salut pour notre pays, l’or de l’humanité.



Rodrigue
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Ambiance à la jonction des 3 cortèges d`une marche de la Coalition des 14
Publié le: 3/2/2018  | 


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