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Jean-Pierre Fabre exige le départ immédiat de Faure Gnassingbe
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  Le Temps


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Ouverture du dialogue intertogolais 2018: arrivée de diverses personnalités
Lomé, le 19 février 2018. Coupole présidentielle de l`hôtel du 02 FEVRIER. Ouverture du 27e dialogue intertogolais, arrivée de diverses personnalités. J.-P. FABRE


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Retour à la constitution de 1992, départ de Faure Gnassingbe, mise en place d’un gouvernement de Transition, vote de la diaspora, déverrouillage des institutions, les objectifs et les résultats de la coalition au dialogue intertogolais ont été clairement indiqués par le Jean-Pierre Fabre à l’ouverture du dialogue.

Un discours historique



Le discours a fuité ce matin et s’est répandu comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Manifestement la coalition de l’opposition fixait déjà l’opinion avant l’entrée des invités dans la salle. Stratégie de communication pour faire monter les enchères ?

Le discours est clair, ferme, martial même. Historique. Remontant aux fondements de l’histoire et de la politique togolaise, le chef de file de l’opposition situe le « mal togolais » à l’assassinat du père de l’indépendance, Sylvanus Olympio, «un drame dont le peuple, dans sa grande majorité, ne s’est jamais remis jusqu’à ce jour.»

Depuis ce spécifique historique un 13 janvier 1963 et l’irruption de l’armée dans l’espace politique, l’histoire du Togo se résumé à un «pouvoir fait de violations massives des droits de l’homme, de fraudes électorales, de pillage des ressources, d’assassinats politiques, d’arbitraire, d’injustice et de tribalisme.» «Un véritable régime de violence et de terreur», ajoute-t-il.

Jean-Pierre Fabre a rappelé les luttes incessantes du peuple togolais pour la liberté et la démocratie ; les acquis de la Conférence nationale (Constitution de 1992 et multipartisme) annihilés par la restauration militaire du dictateur Eyadema et la modification de constitutionnelle de novembre 2002, ainsi que les différents dialogues réduits à néant.

C’est donc à juste titre, selon lui, que «Depuis plusieurs mois, excédé par les atermoiements et les dilatoires ponctués de violences, orchestrés par les dirigeants de ce pays pour échapper à la mise en place de tels mécanismes, l’ensemble des populations togolaises se mobilise massivement, sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger, dans la diaspora, pour dire non à l’accaparement du pouvoir depuis 55 ans par une seule famille.».

Parlant au nom de la coalition, le chef de file de l’opposition donne clairement les objectifs et les résultats attendus par l’opposition de ce dialogue qui ne devrait pas être un « recensement de recommandations » à « jeter aux oubliettes ».

Jean-Pierre Fabre: Faure Gnassingbe a exercé déjà plus de deux mandats



L’opposition en attend plutôt des « décisions exécutoires immédiatement ». Les résultats attendus sont les suivants :

« Le départ de l’actuel chef de l’Etat qui a déjà exercé plus de deux mandats et la mise en place d’une transition politique encadrée par une Charte de la Transition ayant valeur constitutionnelle » ;
« La mise sur pied de structures législatives et exécutives de transition chargées de mettre en œuvre la révision du cadre électoral, y compris l’instauration du droit de vote pour les Togolais de l’étranger, le déverrouillage des Institutions de la République et l’organisation des élections législatives, locales et présidentielles totalement libres, transparentes et démocratiques. »
Se fondant sur la mobilisation populaire sans précédent, Jean-Pierre Fabre revendique la légitimité populaire qu’il oppose à la pseudo légalité de Faure Gnassingbé:

» … ce peuple se reconnait dans ses nouveaux porte-paroles que sont les représentants des 14 partis politiques et les forces de la société civile qui ont structuré ses revendications et fourni des moyens pour que le peuple soit entendu sur toute l’étendue du territoire national et au-delà de nos frontières ».

Le leader de l’opposition dénie donc au régime en place de se fonder sur « une pseudo légalité » pour s’opposer à la volonté du peuple souverain:

«La légalité de la représentation nationale ou de chef de l’Etat peut n’être qu’une fiction juridique fabriquée à coups d’élections truquées, de fraudes massives, de listes électorales délibérément gonflées par-ci, délibérément minorées par-là, de privation du droit de vote pour des citoyens, notamment de la diaspora, sans compter des Institutions de contrôle de la régularité des élections aux ordres. »

Par conséquent, le pouvoir en place ne saurait se dérober aux exigences de la Coalition. Jean-Pierre Fabre cite en renfort la mise en garde du président nigérian au pouvoir togolais. « Les transitions politiques pacifiques ne sont plus négociables en Afrique de l’Ouest», at-il rappelé.

Recours à Dieu sans appel à la mobilisation du peuple
En conclusion, le chef de file de l’opposition annonce qu’il s’agit du dialogue de la « dernière chance » « qui doit tracer définitivement pour notre pays, les chemins de la paix, de la stabilité politique, du développement durable, de la rédemption. »
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Publié le: 18/2/2018  | 


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