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Le Combat du Peuple N° 947 du

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Le Règlement intérieur du dialogue 2018
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Ouverture du dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise
Lomé, le 19 février 2018. Coupole de l`hôtel du 02 FEVRIER. Ouverture du 27e dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise, dont celle du facilitateur Nana Akufo-Addo. Photo de famille à l`issue de la session d`ouverture.


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Depuis le 19 Août 2017, jouant le rôle de fer de lance d’une révolution qui ne disait pas son nom, le PNP, le parti de Tikpi ATCHADAM, qui a annoncé la couleur, a été rejoint par une frange de l’opposition. Rapidement érigé en coalition de 14 partis politiques, ce groupe hétérogène a désespérément tenté de créer un climat insurrectionnel pour obtenir des changements politiques par la violence notamment les réformes constitutionnelles et institutionnelles conformément à l’esprit et la lettre de l’Accord Politique Global (APG) signé en 2006.

Il se trouve que dans le feu de l’action, faisant preuve d’un enthousiasme béat et démesuré la coalition, sortant du cadre de l’APG, a monté la barre très haut pour exiger le retour à la constitution de 1992 et, par ricochet, le départ pur et simple du Président Faure GNASSINGBE du pouvoir en dépit du fait que son mandat court jusqu’en 2020.

Cette surenchère a changé la nature des enjeux et provoqué un véritable bras de fer entre le pouvoir et la coalition puisque, dès le départ, le Président avait accepté la revendication fondamentale de l’opposition en soumettant un projet de loi à l’Assemblée Nationale. Dès lors, s’était posé un problème de violences politiques au sens figuré (verbal) comme au sens propre (manifestations).

Pour la coalition, il était question d’accentuer la pression pour créer un climat de tension susceptible de provoquer une crise politique dans le pays pour fragiliser le régime et le renverser.

Pour le pouvoir, l’objectif était d’empêcher ou de contenir les violences au cours des manifestations pour éviter les dérapages qui peuvent survenir et conduire à la répression des forces de sécurité prises à tort à partie.

Jusque-là, chaque camp était dans son rôle, puisque les priorités stratégiques ne sont pas les mêmes.

Entre temps, les pays voisins ont tenté de proposer leur facilitation, et, manifestement, c’est le Ghana qui a eu la faveur des protagonistes de la scène politique.

Ainsi, après moult manœuvres diplomatiques et des hésitations politiques, il a été convenu d’ouvrir le dialogue le 15 février 2017 toujours à l’Hôtel 2 Février réputé haut lieu de dialogue entre les Togolais.

Cette annonce a été marquée par une précision des facilitateurs à savoir que les préalables posés par la coalition seront d’abord examinés en priorité avant le plat de résistance qui sera entamé par la suite.

Au moment où nous mettons sous presse, nous avons eu en notre possession le règlement intérieur signé par les parties au dialogue. Nous le publions in extenso pour nos lecteurs pour leur permettre de se faire leur propre opinion.

Ainsi donc, une chose reste sûre. A partir de ce lundi 19 Février, les protagonistes vont rentrer dans le vif des sujets conformément à l’ordre du jour défini.

Tout ce que nous pouvons dire à ce stade, c’est que les Ghanéens qui ont précisé être facilitateur plutôt que médiateur, ont pris soin de poser les principes, de définir les modalités pratiques des négociations pour baliser la voie à un travail sérieux. Nous ne pouvons que féliciter les facilitateurs et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour sortir le dialogue des chemins sinueux afin que les problèmes de fond soient abordés dans un sursaut collectif pour permettre à notre pays de retrouver la sérénité.

Par ailleurs, il est hautement indiqué de mettre un accent particulier sur le rôle dévastateur des médias et surtout les réseaux sociaux qui se sont érigés en véritables tribunaux médiatiques.

La presse ne doit pas se substituer aux tribunaux pour condamner tel ou tel acteur. Notre rôle, c’est de restituer les faits, d’expliquer, d’analyser et de commenter les faits. Mais nécessairement, il faut qu’il y ait des faits.

Il va sans dire que nous condamnons indistinctement la violence sous toutes ses formes. Mais il faut l’expliquer sans ambages : lorsque les militants de l’opposition se livrent au vandalisme, aux voies de fait et à toutes sortes de violences en violation des lois de la République, les forces de l’ordre, de sécurité et les forces de défense doivent rétablir l’ordre sans hésiter. Autrement, l’autorité de l’Etat serait à terre et ce sera la porte ouverte à tous les abus. Nous ne pouvons donc pas mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. Car s’il y a action, il doit avoir réaction.

Au cours de cette période agitée, nous avons constaté que la coalition, avec le support des réseaux sociaux, a toujours diffamé le pouvoir pour l’enfermer dans la controverse.

Nous l’avons toujours écrit ; le journalisme est un métier d’intelligence, d’analyse et de rigueur. Nous ne dérogerons pas à notre devoir. C’est pourquoi nous faisons l’économie des commentaires hâtifs pour laisser la latitude aux acteurs politiques de trouver les solutions idoines à nos divergences politiques pour que vive la patrie dans la réconciliation et la paix.



Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple




Le diplomate Daniel OSEI présente le règlement intérieur du dialogue intertogolais 2018 au terme des travaux préparatoires de 04 jours
Publié le: 18/2/2018  | 


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