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Au Togo, les fragiles voies du dialogue
Publié le samedi 24 fevrier 2018  |  LIBERATION


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Ouverture du dialogue intertogolais 2018: arrivée de diverses personnalités
Lomé, le 19 février 2018. Coupole présidentielle de l`hôtel du 02 FEVRIER. Ouverture du 27e dialogue intertogolais, arrivée de diverses personnalités. J.-P. FABRE


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Après six mois de crise et de manifestations, le pouvoir et l'opposition ont accepté de négocier. Les discussions ont enfin débuté cette semaine, mais sont truffées de pièges.



C’est une phase que les Togolais connaissent bien : cette semaine s’est ouvert un énième «dialogue» (les journalistes togolais en comptent 28 depuis l’instauration du multipartisme en 1991) entre le pouvoir et les partis d’opposition. La négociation est censée sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle le Togo est plongé depuis le lancement d’un vaste mouvement de protestation, le 19 août 2017, qui a fait descendre, au pic des manifestations cet automne, environ 100 000 personnes dans les rues de Lomé pour exiger le départ du président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005. Cette année-là, il succédait à son père qui avait lui-même dirigé le pays pendant trente-huit ans.

Six mois jour pour jour après le début de la crise, lundi, sept membres du parti présidentiel (Union pour la République, Unir) se sont assis pour la première fois autour de la même table que sept représentants de la coalition des 14 formations menées par l’opposant historique Jean-Pierre Fabre, 65 ans. La rencontre s’est déroulée à huis clos, sous l’œil du médiateur, le président ghanéen Nana Akufo-Addo. Le gouvernement avait réclamé au préalable – et obtenu – la suspension des marches de contestation. La coalition, de son côté, demandait la libération des détenus arrêtés au cours des manifestations. Quelque 45 prisonniers (sur 92) ont été relâchés lundi. Les «mesures d’apaisement», comme on les désigne au Togo, sont donc bien enclenchées et, jusqu’à présent, les deux camps s’en félicitent officiellement. Les discussions doivent reprendre vendredi.

«Pris entre deux feux»


Pourtant, en coulisse, le scepticisme règne. D’abord car un fantôme plane sur ce dialogue, celui de Tikpi Atchadam, l’homme par qui la révolte est arrivée. Originaire du nord du pays (comme la famille Gnassingbé), cet ancien fonctionnaire fondateur du Parti national panafricain (PNP), quasi inconnu jusqu’à cet été, a réveillé par ses discours radicaux l’opposition togolaise assoupie. Craignant pour sa sécurité, il n’apparaît plus en public depuis plusieurs mois. Selon la Lettre du Continent de mercredi, Atchadam s’est réfugié à Accra, au Ghana.





Les vérités crues en français de Nana Akufo-Addo aux Togolais
Publié le: 20/2/2018  | 


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