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Des ouvriers togolais licenciés abusivement par la société chinoise CRBC
Publié le lundi 26 fevrier 2018  |  Togo Top News


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Aperçu de deux chantiers de rue abandonnés à Lomé depuis de longs mois
Lomé, le 19 décembre 2016. Les voies reliant Tokoin Protestant à la Colombe de la paix ainsi que celle servant de pont entre Lomé et Vogan, désespérément abandonnées en plein milieu de travaux, au grand dam des riverains ou habitants des quartiers dans lesquels elles se situent, en dépit des promesses du ministre N. Gnofam en juin 2016.


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Ils sont au total deux-cents (200) ouvriers togolais à être déjà licenciés par l’entreprise chinoise CRBC (China Road and Bridge Corporation). Cet état de chose mécontente le Syndicat des Ouvriers, Cadres, Employés des Travaux Publics et Bâtiments (SOECTRAB).

Selon M. Gavor Kodjo, Secrétaire Général du SOECTRAB qui défend les ouvriers licenciés par cette entreprise chinoise, les raisons pour lesquelles l’entreprise chinoise renvoie les ouvriers sur les chantiers ne sont pas dignes.

«Les ouvriers s’indignent contre le taux horaire très bas qui ne répond même pas à la Convention Collectif Interprofessionnel, de longues heures de travail sans repos. Ils sont souvent affectés sur les lieux de travail sans être pris en charge par rapport au prime de logement ou de déplacement ainsi que le prime de salissure », a fait savoir le Secrétaire Général du SOECTRAB. Ce dernier a souligné que lorsque les ouvriers veulent porter des revendications face à ces mauvaises conditions de travail et de vie, la réponse directe du patron chinois est le licenciement.

Interrogé sur le problème, un ouvrier s’exprime : « On a même pas d’économie parce que nous avons été mal payés. Nous sommes là sous la main de nos chefs syndicaux pour qu’ils fassent quelque chose à notre égard, les licenciements ont été abusifs. Jusqu’alors, on ne sait pas exactement ce qu’on nous reproche, malgré les travaux que nous exerçons pour le développement de ce pays ».

« Nous travaillons sans repos. Je fais sept (7) ans sans congés, je travaille de 6 h à 21 heures chaque jour. Je suis un opérateur laboratoire payé à 44 000 FCFA le mois soit 232 FCFA l’heure, ce qui n’est conforme à aucune régulation au monde. Nous sommes là aujourd’hui pour faire savoir à l’opinion nationale et internationale que les sociétés chinoises en particulier le « CRBC » ne veulent respecter aucune loi de notre pays », a ajouté un autre.

Cette situation qui concerne les ouvriers qui travaillent sur le grand contournement de la ville de Lomé (actuellement en phase II, Agoè-Frontière Noèpé) est bien déplorable. Appuyés par le SOECTRAB, ces ouvriers appellent les autorités à prendre en charge le dossier pour une solution durable. Au cas contraire, une grève est prévue pour la semaine prochaine.

Il faut souligner que le non-respect aux règles qui régissent le monde du travail, observé au niveau des entreprises étrangères qui s’installent au Togo, n’est pas l’apanage des entreprises chinoises seules. Cela concerne également des entreprises indo-pakistanais et libanais entre autres.



Atha Assan
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