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Implications du retour à la C92/Antoine Folly de UDS-Togo : «Pas question de porter sa signature au bas d’un document qui permette à Faure Gnassingbé d’être candidat en 2020»
Publié le mardi 27 fevrier 2018  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
CAP 2015 et le PNP unissent officiellement leurs forces
Lomé, le 22 août 2017. IBIS HOTEL. Conférence de presse conjointe de CAP 2015 et du PNP. Officiellement, les deux entités fusionnent leurs forces pour mieux contrer le pouvoir UNIR. Antoine Foly de l`UDS-Togo.


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Communiqué sanctionnant les travaux préparatoires du dialogue 2018
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«Même à UNIR, on est d’accord avec le retour à la Constitution de 1992, mais ce sont les implications qui dérangent ». Ce ne sont pas les termes proprement utilisés par le président de l’UDS Togo mais en substance, c’est le résumé de sa pensée.

Reçu ce mardi matin dans le débat matinal de nos confrères de Nana Fm, le leader de UDS Togo, parti également membre de la Coalition des 14 qui discute depuis le 19 Février dernier avec le pouvoir en place, Antoine Folly a laissé entendre que « les choses ont bloqué sur les implications de ce retour à la Constitution, où les positions ont divergé ».


D’après le responsable de l’UDS Togo, la position de l’opposition est que le retour de cette Constitution de 1992 implique une non présentation de Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2020, puis qu’ayant déjà fait trois mandats alors même que cette Constitution dit qu’ « en aucun cas, nul ne peut faire plus de deux mandats ». Position que conteste UNIR qui d’après M. Folly a indiqué qu’il « n’accepterait pas le rétablissement de dispositions constitutionnelles qui empêcherait Faure Gnassingbé de se présenter à la prochaine présidentielle ».

Deux positions qui de l’avis de ce responsable de la Coalition des 14 font constater que tous sont d’avis sur le rétablissement des dispositions incontournables expurgées de la Constitution en 2002 et 2005, mais que le blocage que l’on pourrait avoir c’est sur les implications.

Aussi apporte-t-il comme information, il n’a été demandé telle ou telle autre partie autour de la table quelle concession elle serait prête à faire. « Chacun a donné sa position ferme et est campé sur sa position », a déclaré M. Folly, et c’est parce que ces positions exprimées ne pouvait pas être conciliées dans la foulée que l’on a concédé le report.

Il a justifié la durée de cette pause qui pourrait être de deux semaines, par la tournée européenne et américaine du médiateur ghanéen, Nana Akufo-Addo, et la fête de l’indépendance du Ghana le 06 Mars, et enfin la gestion des dossiers accumulés lors de sa dizaine de jours d’absence du pays à rattraper.

Evoquant toujours la position exprimée par l’opposition, Antoine Folly affirme : « nous sommes porteurs d’une revendication, d’une aspiration des populations, et je ne sais pas qu’il y est encore au Togo qui accepterait une manœuvre qui permette que Faure Gnassingbé puisse faire un nouveau mandat ». Et donc, « il n’est pas question pour la coalition de porter sa signature au bas d’un document qui permette à Faure Gnassingbé d’être candidat en 2020 », a martelé le patron de l’UDS Togo, avant de rassurer, « les Togolais nous ont confié une mission et l’accompliront intégralement en leur nom ».




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