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Au Togo, l’Église réagit après les tentatives de dialogue entre le pouvoir et l’opposition
Publié le mercredi 28 fevrier 2018  |  La Croix Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
9ème édition de la célébration de la Journée de l’étudiant catholique au Togo : Dr Magloire Kuakuvi appelle la jeunesse à être "l’élément dynamique du corps social"
Lomé, le 29 janvier 2018. Locaux du Grand séminaire de Hédzranawoé. 9ème édition de la célébration de la journée de l’étudiant catholique. Initiée depuis 2010, la journée de l’étudiant catholique, connue sous l’appellation «Journée Saint Thomas d’Aquin», a été célébrée dans les locaux du Grand séminaire. Cette célébration a été marquée par une conférence-débat autour d’un thème d’actualité : «Crise socio-politique au Togo : engagement et responsabilité de la jeunesse à partir des valeurs africaines». Le thème débattu a été développé par le professeur de philosophie à la retraite, Kuakuvi Marcel Magloire.


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Vendredi 23 février, a eu lieu à Lomé la deuxième session du dialogue politique entre le parti au pouvoir et l’opposition.

L’Église catholique, qui a été en première ligne dans ce dialogue, a réagi après cette rencontre décisive.
« La crise actuelle n’est pas simplement politique et je crois que les acteurs politiques de notre pays ont bien pris conscience de la situation d’indignité dans laquelle vivent la majorité des Togolais », a analysé le père Gustave Sanvee, secrétaire général de la Commission épiscopale nationale justice et paix au Togo, après la deuxième séance de dialogue politique, vendredi 23 février, en présence de président ghanéen Nana Akufo-Addo.

Aux yeux du prêtre togolais, la solution avant d’être politique, doit être sociale et doit prendre en compte « l’intérêt général du peuple ».

Depuis août 2017, des marches de protestation sont organisées au Togo pour demander le retour à la Constitution de 1992, une loi fondamentale qui avait subi en 2002 une modification controversée, supprimant la limitation du nombre de mandats présidentiels.

Plusieurs voix au sein de la classe politique et de la société civile réclament le retour à ces textes constitutionnels. C’est le cas de la Conférence des évêques du Togo qui, dans une déclaration publique, avait demandé au pouvoir de Faure Gnassingbé d’« opérer urgemment les réformes demandées par le peuple ».

Dialogue national

Le 23 février, à l’issue des travaux commencés en vue d’une solution concertée à la crise politique, pouvoir et opposition ont convenu de « se retrouver à une date qui sera décidée ultérieurement », indiquait le communiqué publié à la fin de la séance.

«Au cours des travaux les discussions ont été sincères, les deux partis ont librement exprimé leur point de vue concernant les questions constitutionnelles », précisait encore le communiqué.


Les participants ont tenté d’évaluer les mesures d’apaisement et du renforcement d’un climat de confiance en vue de la réussite du dialogue. Au nombre des mesures d’apaisement, la libération des prisonniers politiques requise par la coalition de l’opposition. Seule une quarantaine de prisonniers sur la centaine réclamée par l’opposition a été libérée à ce jour.

À côté de ces avancées, le retour à la constitution de 1992 demeure une pierre d’achoppement. « Elle a d’ailleurs accéléré l’arrêt des travaux du 23 février », a indiqué le député Jean Kissi, secrétaire national du parti Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), lors d’une émission radiophonique, dimanche 25 février.
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