Nouakchott, 3 mars 2018 (AFP) - Le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques de vendredi à Ouagadougou, affirmant avoir agi en représailles à une opération française au Mali, dans un message parvenu samedi à l'agence privée mauritanienne "Al Akhbar".
Le groupe dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly a mené ces attaques contre l'état-major des forces armées du Burkina Faso et l'ambassade de France à Ouagadougou, qui ont fait 8 morts parmi les militaires, "en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le
nord du Mali il y a deux semaines", selon cette source.