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Double attaque de Ouagadougou: la procureure fait un premier point sur l’enquête
Publié le mercredi 7 mars 2018  |  RFI


© Autre presse par aOuaga.com
Tirs à Ouagadougou : une attaque terroriste, selon la Police nationale


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Quatre jours après le double attentat meurtrier de Ouagadougou, la procureure du Faso Maïza Sérémé a fait pour la première fois ce mardi 6 mars un point sur l'enquête.

C’est bien par un bâtiment annexe à la chancellerie que les assaillants ont réussi à franchir l’un des murs d’enceinte de l'ambassade de France après avoir tué le gendarmes burkinabé de faction. Ils ont aussitôt été stoppés dans leur assaut par les gendarmes de l’ambassade soutenus par les forces burkinabè. Maïza Sérémé ajoute que l’autre militaire burkinabè tué par les terroristes était un homme non armé qui quittait les services du consulat.

La procureure confirme par ailleurs que la voiture berline gris clair qui a servi au transport des assaillants a été incendiée par l’un d’entre eux.

A l’état-major, selon les premiers éléments de l’enquête, ce sont quatre assaillants – et non pas cinq comme on l’a cru un moment – qui ont pris d’assaut le bâtiment. Deux sont arrivés en mobylette rouge, deux autres en voiture Nissan Almeira verte.

Pendant que trois des terroristes faisaient usage de leur kalachnikovs, de grenades et d’engins incendiaires, le quatrième homme au volant du véhicule a attendu qu’on lui ouvre le portail arrière pour faire sauter la Nissan contre un bâtiment où devait se tenir une réunion du G5 Sahel, indique Maïza Sérémé. Ces hommes étaient en civil, soulignent les enquêteurs, et portaient tous des bandeaux blanc autour de la tête où étaient écrits en arabe des slogans à la gloire d’Allah.

Encore des zones d’ombre

Des zones d’ombres demeurent sur la façon dont la voiture piégée a franchi la porte. Comment cette porte qui est intacte a-t-elle pu s’ouvrir de l’intérieur à un véhicule apparemment civil s'il n’y avait pas une complicité dans l’enceinte militaire ? Ou alors les terroristes ont-ils réussi à forcer le passage par une porte de service avant d’ouvrir ce fameux portail. Les enquêteurs n’excluent aucune complicité intérieure ou extérieure à l’armée.
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