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Dégli pour et contre une dernière candidature de Faure Gnassingbé
Publié le lundi 26 mars 2018  |  Global ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Symposium sur les acquis des 25 ans de la tenue de la Conférence nationale au Togo
Lomé, le 08 juillet 2016. AGORA SENGHOR. A l`initiative du CACIT (Collectif des Associations contre l`Impunité au Togo) et du Cabinet de Me Jean Degli, les Togolais de divers horizons ont été invités à revisiter l`histoire de la CNS (Conférence Nationale dite Souveraine) pour en dresser le bilan et les perspectives. Ce 08 juillet 2016 coïncidait avec les 25 ans jour pour jour de l`organisation de cette CNS.


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La Constitution togolais en vigueur ne limite pas le nombre de mandats présidentiels. A la faveur de cette loi fondamentale, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé fait depuis 2015 à la tête du pays un troisième mandat. Doit-il encore se présenter à une élection présidentielle au Togo ?

A cette question qui cristallise tous les débats, Me Jean Yaovi Dégli, invité ce dimanche de l’émission « D12 » de la radio Pyramide FM, a une double réponse.

Politiquement, l’actuel locataire de la Nouvelle Présidence de Lomé, selon lui, ne peut pas se présenter, surtout quand on voit l’état dans lequel le pays se trouve depuis bientôt 13 ans qu’il est au pouvoir. «Le père a fait 38 ans, le fils fait 12, bientôt il fera 15. Si pendant 15 ans il n’a pas pu offrir aux Togolais ce qu’il a à son programme, je ne crois pas que c’est sur les 5 prochaines années qu’il va le faire », a-t-il précisé.

Cependant juridiquement, soutient le président de l’association ‘Bâtir le Togo’, le ‘champion’ de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, peut encore se présenter, si la possibilité lui est donnée. Pour justifier cette position, l’ancien ministre de la transition fait recours à une ‘interprétation d’un juriste qui se met au-dessus de la mêlée’: « l’application immédiate de la loi n’implique pas l’impossibilité pour celui qui est là de se présenter en 2020. Si on est attaché au droit, c’est ce qui s’impose ».

Il a tenu à préciser que si la possibilité lui sera encore donnée d’aller aux élections, ce sera une et une seule fois.

En d’autres termes, Jean Dégli, face à deux positions tranchées, à savoir celle de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition contre toute présentation de M. Gnassingbé à aucune autre élection présidentielle, et celle du pouvoir qui consiste à soutenir que le compteur doit être remis à zéro, préfère partager la poire en deux.

Pour lui, si le pouvoir de Faure Gnassingbé a une grande responsabilité dans cette crise, l’opposition, surtout l’Alliance nationale pour le changement (ANC) du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre n’en a pas moins.

Allusion est ainsi faite au scénario de juin 2014. « Si l’opposition, notamment ceux qui se considéraient comme les extrémistes, je veux parler de l’ANC, si ces gens avaient pris la bonne position, surtout que nous avions l’appui d’un certain nombre de pays qui sont les pays qui aidaient le Togo à l’époque, aujourd’hui, on serait en train de dire qu’en 2020, Faure Gnassingbé, c’est terminé », a-t-il relevé.

Le ministre de la transition a également fait de nouvelles révélations sur la constitution de 1992, autre que le fait que le général Eyadéma avait lui-même appelé le peuple togolais à voter massivement pour cette constitution.

A ceux qui disent que cette constitution a été conçue contre une seule personne et qu’elle est une ‘constitution de la haine’, Me Dégli dit que cette constitution ne pouvait pas être faite contre la personne de feu Gnassingbé Eyadèma parce que, selon un sondage réalisé par la France en 1992, le président d’alors recueillait moins de 10% de l’électorat togolais.
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