Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Diplomatie

Les jeunes africains au présynode : «Nous voulons la paix»
Publié le mardi 27 mars 2018  |  La Croix Afrique


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


« La Croix » a rencontré des participants au présynode des jeunes, qui avait lieu à Rome du 19 au 24 mars. Stanislas Kambashi, séminariste congolais de 29 ans, s’est fait le porte-parole des jeunes d’Afrique subsaharienne.

C’est aux abords du collège pontifical Maria Mater Ecclesiae, où se tenait le présynode des jeunes, que l’on peut rencontrer des participants. La presse n’est pas autorisée à l’intérieur. Pendant une pause entre deux séances de travail, un groupe de jeunes hommes brave le froid romain pour nous rencontrer. Ils représentent des pays d’Afrique francophone (Cameroun, Mali et RD-Congo), ainsi que Haïti. Et pour ceux qui sont arrivés en Italie quelques jours auparavant, le choc climatique est rude.

« En Afrique, la vie des chrétiens est structurée autour des paroisses »


Comment vivent-ils ce rassemblement international ? Stanislas Kambashi, représentant la République démocratique du Congo, se fait le porte-parole du groupe. Lui, vit à Rome. À 29 ans, il est séminariste chez les jésuites. Il reste cependant pleinement conscient des différences entre ce que vivent les chrétiens d’Afrique et les Européens.



« En Afrique, la vie des chrétiens est structurée autour des paroisses », indique-t-il. Une différence de taille avec la France, par exemple, où les catholiques, et notamment les jeunes, délaissent de plus en plus le modèle de la paroisse « géographique », au profit de choix en fonction de leur sensibilité, de leurs préférences liturgiques…

Une jeune voix de l’Afrique au synode des jeunes


« La jeunesse en Afrique est marquée par la recherche de la sécurité sociale, qui ne peut pas être garantie dans de nombreux pays. C’est pourquoi nous avons beaucoup d’émigration forcée : les jeunes quittent leur pays, non pas parce qu’ils le souhaitent, mais parce qu’ils n’ont aucune perspective chez eux », rappelle aussi le séminariste, provoquant les hochements de tête approbateurs de ses camarades. « La définition du bien-être en Afrique est avant tout une question de conditions matérielles. Ce n’est pas la même chose que pour les Européens, qui vont surtout parler d’épanouissement personnel. Plus que tout, nous voulons la fin des guerres et des tensions. Nous voulons la paix. »

«Chez moi, on marche des heures pour aller à la messe »


Le fossé avec les jeunes Européens est important. Stanislas parle même de différences « choquantes ». Et quand on lui demande un exemple, la réponse fuse : « en Europe, les paroisses sont vides ! »


À côté de lui, Jackson François, qui représente Haïti, confirme. « On nous dit aussi qu’en Europe, si on n’habite pas près de l’église, on n’y va pas. Chez moi, on marche des heures pour aller à la messe ! », raconte cet étudiant en administration.

Il ne se reconnaît pas vraiment, par ailleurs, dans les revendications de nombre de participants du présynode, qui aimeraient avoir plus de place et de responsabilité dans l’Église. « En Haïti, les jeunes sont la force motrice de l’Église. Les mouvements sont dynamiques, et ce sont les jeunes qui animent les messes. »
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires