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Dr Ekué : «Gnassingbé peut se présenter en 2020 et possiblement en 2025»
Publié le lundi 2 avril 2018  |  GLOBAL ACTU


© Autre presse par Luc Koula et Parfait
Faure Gnassingbé exerçant son droit de vote dans la capitale Togolaise
25 avril 2015. Lomé - Ecole primaire du CAMP GGE. Le Président sortant du Togo a voté très tôt en ce jour d`élection présidentielle, et attend sereinement le résultat des urnes.


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Le rejet de la candidature de Faure Gnassingbé en 2020 par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, est « irrationnel ». A la lumière du droit, même l’intégration de la fameuse phrase « en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats » ne peut empêcher l’actuel chef de l’Etat de briguer encore deux autres mandats.

Ce discours fondé sur des argumentaires ‘populaires’ doit être laissé au placard, afin d’éviter au Togo de tomber dans les travers.

C’est ce que disait ce lundi sur la radio Nana FM, le président du Mouvement panafricain Alaga (MPA), Dr Gada Folly Ekué, l’un de ceux qui soutenaient mordicus que le retour à la version intégrale de la constitution de 1992 est une « revendication irréaliste ».

«Au plan purement juridique, le pouvoir UNIR peut présenter le chef de l’Etat en 2020 et possiblement en 2025 », a lancé cet enseignant d'histoire à l’Université de Lomé.

Pour lui, même la jurisprudence fait l’affaire du pouvoir en place. Pour s’en convaincre, il rappelle le cas du père et prédécesseur de l’actuel chef de l’Etat, le général Eyadéma Gnassingbé qui a pu se présenter à des élections présidentielles, à la suite de l’avènement de la constitution de 1992, malgré ses nombreuses années au pouvoir. Il se targue aussi des exemples du Soudan en 2005, du Zimbabwe en 2013, de l’Angola en 2010 et du Burkina Faso en 2005.

Le fait de demander que Faure Gnassingbé ne se présente pas en 2020, doit être une ‘sollicitation de faveur’, pense-t-il. « On doit en appeler à la grandeur de son cœur, vu la situation du pays et les contestations, pour qu’il y ait une concession de taille de sa part », a indiqué M. Ekué.


L’universitaire propose alors que la poire soit coupée en deux. «En faisant les réformes cette année, on va à une application immédiate de la loi qui toutefois prend en compte le fait que Faure Gnassingbé puisse se présenter en 2020», a-t-il précisé, notant que comme cela, l’opposition aura concédé le retrait de son exigence ‘irrationnelle’ et le parti au pouvoir, le fait de ne plus faire présenter Faure Gnassingbé à partir de 2025.

Faut-il encore le rappeler, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition considère depuis sa dernière sortie médiatique que le fait pour elle de renoncer au retour intégral de la constitution de 1992 est une ‘concession de taille’.

Pour les responsables de cette coalition, personne ne laissera Faure Gnassingbé se présenter encore en 2020, à la fin de ses trois (3) mandats à la tête du Togo.


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