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Togo/Droits humains : Assiba Johnson du REJADD déposé depuis ce vendredi à la prison civile de Lomé
Publié le vendredi 6 avril 2018  |  aLome.com


© aLome.com par Parfait
La 5ème édition de la semaine du détenu appartient à l`histoire.
Lomé, le 11 août 2015. Prison civile de la capitale du Togo. Clôture de la 5ème édition de la semaine du détenu dans la plus grande maison d`arrêt de la République togolaise.


Fichier joint:
Rapport du REJADD-Togo (version définitive)
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S’achemine-t-on vers l’ouverture d’un procès dans l’affaire Assiba Johnson ? Défenseur des droits humains interpellé jeudi dernier dans le cadre de la publication d’un récent rapport «portant violation des droits humains au Togo», ce dernier vient d’être conduit en prison et officiellement inculpé.



S’achemine-t-on vers l’ouverture d’un procès dans l’affaire Assiba Johnson ? Défenseur des droits humains interpellé jeudi dernier dans le cadre de la publication d’un récent rapport «portant violation des droits humains au Togo», ce dernier vient d’être conduit en prison et officiellement inculpé. Une information judiciaire a été ouverte ce vendredi par les autorités judiciaires du Togo contre le défenseur des droits humains Assiba Johnson. «Kidnappé» jeudi dernier par des éléments des SRI (Service de renseignements et d’investigation) selon ses proches, il était en garde à vue jusqu’à ce vendredi.



Il a été déposé en ce jour à la prison civile de Lomé. Trois chefs d’inculpation ont été retenus contre lui : «Propagation de fausses nouvelles ; outrage aux autorités et appel au génocide». Dans un rapport préliminaire (très documenté de 156 pages) publié le 12 février 2018 et portant sur la violation des droits humains au Togo par les forces de sécurité entre août 2017 et janvier 2018, le REJADD (Regroupement des jeunes africains pour la démocratie et le développement) et le RAIDHS (Réseau africain pour les initiatives de droits de l’homme et de solidarité) ont fait état de la mort «d’une centaine de personnes» durant la période sus-décrite.


Le contenu de ce rapport préliminaire a été rejeté sur le fond et sur la forme par l’Etat togolais en février, à travers des termes durs. Dans sa réaction contre ce rapport, le gouvernement togolais se réservait le droit d’ester en justice contre les auteurs de ce rapport. Les officiels togolais ont souligné d’une part «qu’ils n’ont jamais reçu une copie de ce Rapport avant sa publication», contrairement aux normes en la matière qui commandent de mettre au courant les autorités d’un pays avant toute publication de ce type de travaux de recherche.



Et rappelé d’autre part que depuis le déclenchement de la contestation politique en août 2017 au Togo, officiellement «07 personnes dont 02 militaires ont perdu la vie». Le conseil du désormais détenu A. Johnson, Me Claude Amegan, s’est plaint de l’état de santé de son client (avant son interpellation) et a exigé l’ouverture d’une enquête par l’Etat togolais pour infirmer ou confirmer le contenu du rapport du REJADD et du RAIDHS. Depuis jeudi dernier, plusieurs défenseurs des droits humains au Togo réclament la libération d’A. Johnson tout en dénonçant vigoureusement les conditions de son interpellation. Depuis le 12 février 2018, A. Johnson disait craindre pour sa vie.



Edem Gadegbeku

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