Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo/De petits faits politiques et historiques peu connus des Togolais : cas du ministre Boukpessi
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Ouverture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2018 du Parlement consacrée au réexamen de la loi de 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales
Lomé, le 16 janvier 2018. Siège du Parlement. Ouverture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2018. Cette session se tient sur demande du Chef de l’Etat. Elle a été consacrée au réexamen de la loi de 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales. Le ministre BOUKPESSI.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



C’est au détour d’une récente sortie médiatique que l’avocat Djovi Gally a tenu à faire cette précision d’ordre historique pour éclairer le présent.


«Il y a beaucoup de faits historiques et politiques courageux dont ne se souviennent pas beaucoup de Togolais. Le ministre P. Boukpessi de l’Administration territoriale fait partie des premiers courageux du nord-Togo à avoir créé des partis d’opposition du vivant d’Eyadèma Gnassingbé avant de tourner casaque. C’est aussi le cas du feu O. Kantchatchi comme d’Aimé Gogué qui pour sa part est resté fidèle à sa ligne politique depuis lors (…)», a tenu à préciser le ministre Gally.

«Le même Boukpessi, après l’adoption de la Constitution de 1992, en tant que ministre des Transports, a empêché Eyadèma Gnassingbé d’assister à une importante réunion de la CEDEAO sur le Liberia, en refusant de lui affréter l’avion présidentiel !», a encore détaillé l’ancien ministre des Droits de l’Homme au Togo, en évoquant les différentes péripéties que peut connaître le parcours d’un acteur politique.

«Notre pays va mal, et il urge de redresser la barre de sa gouvernance», a-t-il poursuivi. «Si le dialogue actuel en cours échoue, nous allons rentrer dans un nouveau cycle de bras de fer. Il faut au terme de ces discussions, arracher de solides garanties de la mise en œuvre du consensus qui sera issu de ces pourparlers (…) Il faut en urgence procéder à la formation d’un nouveau Gouvernement ou remanier les 4/5 de ses membres actuels», a encore proposé ce défenseur des droits humains. Car, a-t-il expliqué, «nos valeurs communes sont en décrépitude avancée, et il va nous falloir au moins 40 ans pour nous remettre sur la bonne voie. Il urge de le faire».

E. G.

 Commentaires