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Le financement politique (série 3/5): l’argent des autres
Publié le mercredi 18 avril 2018  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
La Coalition des 14 encore dans les rues, pour ce qui apparaît comme sa dernière marche avant l`entame du dialogue 2018
Lomé, le 03 février 2018. Dernière manifestation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise avant le début du dialogue inter-togolais 2018 programmé sur le 15 février. Les leaders de ces partis attendent de voir la manifestation de la "bonne foi" du parti au pouvoir par rapport à la satisfaction de leurs préalables d`avant-pourparlers.


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Toute cette semaine Afrique Économie se penche sur une question cruciale, l’économie des partis politiques africains. L'argent étant le nerf de la guerre, comment se finance l’action politique ? Par quels mécanismes publics ou privés ? Troisième volet de cette enquête : les militants, les sympathisants et les mécènes, de petites sources qui font de belles rivières.

Les militants sont la force des partis, mais en sont-ils la richesse ? Les avis sont partagés. Saleh Kebzabo, président de l'UNDR au Tchad. « Les militants ne cotisent pas du tout. Et d'ailleurs vous, chef de parti, vous êtes soumis à toutes sortes de pressions sociales ! Les gens pensent que c'est plutôt vous qui devez les financer... »

À Conakry, le président de l'UFDG, Cellou Dalein Diallo, peut lui compter sur une base plus généreuse. « Pour un parti comme l'UFDG qui a plus d'un million d'électeurs, lorsque chacun donne 10 000 francs (francs guinéens, NDLR) c'est pas rien. On lance régulièrement des cartes de soutien et chacun achète les cartes.

Il y a plusieurs niveaux, des cartes de dix mille, de vingt mille, de cent mille et de cinq cent mille. Et les gens en fonction de leur capacité financière achètent ces cartes et à l'occasion de chaque élection, on mobilise beaucoup de ressources. »

D'une façon globale et comme l'affirme le Burkinabè Ablassé Ouédraogo.
« Pour vous dire toute la vérité, c'est la croix et la bannière de faire vivre un parti politique en Afrique...»

Les militants encartés paient rarement leur cotisation. Et les hommes politiques doivent donc chercher des mécènes... industriels ou commerçants. « Il s'agit pour chacun des leaders de parti de regarder comment il peut convaincre ceux qui peuvent être les mécènes de son parti, pour tirer le maximum de bénéfices et permettre à son parti de vivre. Donc ce n'est pas quelque chose de systématique, c'est beaucoup plus le carnet d'adresses qui compte. »
... suite de l'article sur RFI


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