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Le temps de la raison, gabegie politique au Togo/La Coalition empêtrée dans la spirale de la surenchère
Publié le jeudi 19 avril 2018  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans
Lomé, 03 août 2017. CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans. Partie de Bè-Gakpoto, cette marche de cette coalition de cinq partis dits de gauche, a chuté au bas fonds du Collège Saint Joseph où Mme Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre ont une nouvelle fois embrayé sur la nécessité d`opérer les réformes. L`ambiance durant cette marche a été entretenue par des prestations de plusieurs artistes de la chanson togolaise dont Ras Ly et Amen Jah Cissé.


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La coalition des 14 partis politiques qui tente vainement de s’approprier le débat politique face au pouvoir en place est en train de montrer ses limites.


En effet, cette coalition se comporte comme une galaxie de dynamiteurs qui cherchent, à tous les coups, à semer la terreur et à freiner l’élan du développement de notre pays pour s’en prévaloir comme alibi afin de créer une situation insurrectionnelle propice à toutes les aventures politiques.
En d’autre terme, la coalition s’ingénie à imposer une philosophie d’insurrection en suscitant des tensions récurrentes pour parvenir à une crise susceptible d’emporter l’adhésion des masses populaires souvent promptes à se soulever en cas de désespérance.


Malheureusement, cette stratégie d’entrave au développement ne prospère plus parce que, non seulement, cela relève de la mesquinerie politique, mais en plus, c’est du déjà-vu. Et la grande majorité des Togolais commence à s’interroger sur la posture de l’opposition.


Le choix qui consiste à prendre l’économie comme principale cible pour atteindre une finalité politique funeste, a été déjà expérimenté dans les années 90 avec le déclenchement de la grève générale illimitée qui a, certes, asphyxié l’économie, mais n’a pas réussi à faire partir feu EYADEMA du pouvoir. D’où l’enlisement d’aujourd’hui.


Le grand handicap de la coalition, c’est qu’elle est composée de gens qui n’ont jamais exercé le pouvoir et qui parlent trop souvent avec légèreté de certains actes politiques autrement plus sérieux.
Dès le début du dialogue politique censé dénouer le bras de fer c’est-à-dire mettre de l’ordre dans le désordre togolais, un constat s’impose.


D’une part, le pouvoir, c’est-à-dire la majorité, fait l’économie des commentaires à la va-vite sur ce qui se négocie au cours des rencontres et ce, conformément au règlement intérieur signé d’un commun accord.


En revanche, d’autre part, la coalition empêtrée dans la spirale de la surenchère se permet de faire monter la tension en se livrant à un déballage organisé à tout bout de champ, en violation du modus vivendi qui devrait prévaloir pendant la durée du dialogue. Toujours, elle ne voit rien venir.
Tous ceux qui connaissent FABRE, le chef de file de l’opposition, savent que l’homme n’est pas très porté sur la réflexion et qu’au contraire, il est très primesautier.


C’est le hic.
Il aime tenir des propos volontiers alarmants, démagogiques et populistes. Bref, il a érigé la dramatisation en méthode politique avérée et a un mal fou à s’en départir.
Pour notre part, nous pensons, d’après nos observations et analyses, que la fin du quiproquo approche. Le temps de la raison est arrivé. Car, selon le communiqué qui a sanctionné le sommet de la CEDEAO réunie dans notre capitale (Lomé) le 14 Avril courant, une évolution notable a été enregistrée en ce qui concerne la situation socio-politique au Togo, puisque le sujet a été abordé.


1°/ Les deux facilitateurs notamment les Présidents Nana Addo Dankwa Akufo-ADDO du Ghana et le Professeur Alpha CONDE de la Guinée qui jusque-là, étaient dans l’informel, ont été confirmés solennellement dans leur mission par le sommet c’est-à-dire qu’ils ont reçu mandat pour agir. Mieux, ils ont été instruits pour proposer des recommandations qui seront soumises au prochain sommet de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Et tout porte à croire que les recommandations qu’ils soumettront et qui seront adoptées, s’imposeront aux parties.
En clair, les exigences de l’opposition risquent, à terme, de ne pas peser lourd dans la balance.
Il va sans dire que dans le contexte actuel, les protagonistes de la scène politique togolaise doivent savoir raison garder.



D’abord parce que :
1- Le dialogue se poursuit.
2- Les manifestations sont de facto gelées.
3- Les acteurs politiques ont l’obligation de résultat sur le plan interne. Autrement, c’est la CEDEAO qui tranchera en juin 2018.


D’ores et déjà, l’opposition doit cesser de fantasmer dès qu’il s’agit de Faure GNASSINGBE. Il est temps de s’opposer autrement dans l’intérêt réel du peuple togolais pour mettre fin à la gabegie politique à laquelle nous avons assisté jusqu’à présent.

Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple


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