Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo: Sept OSC appellent le gouvernement à surseoir à la préparation des élections et à libérer les autres prisonniers politiques
Publié le mardi 24 avril 2018  |  Societe civile media


© AFP
Opération de dépouillement dans un bureau de vote


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



En février, à l’ouverture du dialogue inter-togolais, elles invitaient les protagonistes, notamment le parti au pouvoir et la coalition des 14, à faire le bon choix en vue du bon aboutissement des pourparlers. Deux mois après, alors que plus rien n’évolue en ce qui concerne les discussions et surtout après les actes de violences observés lors des manifestations des 11 et 14 avril, WANEP-TOGO, CNSC-TOGO, ACAT-TOGO, CACIT, REPSFECO-TOGO, CEJP-TOGO et SADD, toutes membres d’un regroupement dénommé « G7 », reviennent à la charge.

Dans une deuxième lettre adressée à UNIR et à la Coalition des 14, elles les interpellent sur la lenteur du processus. Tout en conviant les deux parties au respect des principes 1 et 2 du dialogue qui portent sur la mise en avant de l’intérêt national et de la résolution pacifique des différends, le « G7 » exhorte le gouvernement à respecter son engagement de surseoir au processus de préparation des élections et à prendre des dispositions pour la libération des autres prisonniers politiques. Lire l’intégralité de la lettre des 7 organisations de la société civile.



2ème LETTRE OUVERTE DE SEPT ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE AUX PARTIES PRENANTES AU DIALOGUE



Lomé, le 19 avril 2018

Aux Partis UNIR et de la Coalition des 14

Objet : Appel à la retenue et à la pondération

Le Groupe de sept organisations de la société civile (WANEP-TOGO, CNSC-TOGO, ACAT-TOGO, CACIT, REPSFECO-TOGO, CEJPTOGO, SADD) dénommé le G7, s’est réjoui dans sa lettre ouverte du 22 février 2018, du bon déroulement du dialogue démarré le 19 février 2018 à Lomé sous la facilitation du Président de la République du Ghana, Son Excellence Nana Addo Dankwa Akufo -Addo.

Symbole d’espoir, le dialogue a permis d’obtenir: la libération de quelques prisonniers politiques, la suspension du processus électoral acceptée par le gouvernement togolais et la suspension des manifestations publiques par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

Dans ce contexte, les actes de violences, qu’a connus notre pays les 11 et 14 avril derniers, suite aux appels à manifester lancés par la coalition des 14 partis de l’opposition, ne sauraient nous laisser indifférents, car ceux-ci font craindre une remise en cause des progrès enregistrés.

La situation de ces deux jours de manifestation, démontre donc à elle seule, que l’objectif général et les deux premiers objectifs spécifiques du dialogue seront difficilement atteints, si la compréhension et confiance mutuelle continuent par faire défaut.

Aussi, la plupart des points inscrits à l’ordre du jour des discussions, annoncés à la première séance du dialogue et non encore abordés à sept (7) jours de la fin du dialogue, soulèvent autant d’interrogations que de préoccupations.

Malgré la tension liée à l’évolution de la situation que nous condamnons vigoureusement, nous restons néanmoins persuadés que la classe politique togolaise peut encore trouver une réponse de sortie de crise, et que celle-ci se trouverait dans des décisions respectueuses des engagements pris. Nous rappelons que les causes de la persistance de la crise au Togo se retrouvent aussi dans l’écart entre la parole et les actes.

Le G7 prend acte de la désignation par la CEDEAO lors de sa session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement sur la Guinée Bissau tenue à Lomé le 14 avril 2018, du deuxième facilitateur en la personne du Professeur Alpha Condé, Président de la République de Guinée.

S’il est vrai que le Togo a gagné le pari de la tenue du dialogue, il est aussi vrai que le succès dudit dialogue ne pourrait émaner que du respect des 5 principes directeurs du règlement intérieur du 18 Février 2018. A cet effet, nous :

– demandons aux parties prenantes au dialogue, le respect des principes 1 et 2 qui portent sur la mise en avant de l’intérêt national et de la résolution pacifique des différends,

– interpellons le gouvernement à veiller au respect du principe directeur 3, qui demande qu’on garantisse la sécurité de chaque délégué prenant part au dialogue,

– invitons les protagonistes à se plier aux principes directeurs 4 et 5, qui les exhortent à l’emploi d’un langage courtois d’une part et d’autre part, les appellent à s’en tenir au contenu des communiqués dans leur interaction avec la presse,

– attirons l’attention des parties prenantes au dialogue sur la lenteur du processus, au regard du déséquilibre apparent entre la durée restante du dialogue et le nombre important de points de discussion non encore abordés,

– exhortons le gouvernement à respecter son engagement de sursoir au processus de préparation des élections et à prendre des dispositions pour la libération des autres prisonniers politiques.

Comme le dirait Alain Leblay « Mettre en place le dialogue (…) demande des efforts et l’entretenir en demande plus encore».

TOGOLAIS, VIENS ! BATISSONS LA CITE !

Ont signé:

Mme AMEDZENU Da-do Nora (WANEP-TOGO)

KEPOMEY Déla F. (CNSC-TOGO)
HADEN Bruno (ACAT-TOGO)
NYAKU Koffi Ghislain (CACIT)
Mme AGOUNKE Kekeli J. (REPSFECO-TOGO)

Père Gustave SANVEE (CEJP TOGO)

DOSSOU YVES (SADD)
Ampliation

– Présidence de la république

– Primature

– HCRRUN

– CNDH

– Ambassades (Ghana, UE, USA, Allemagne, France)

– PNUD

– OIF

– CEDEAO
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires