Togo/«Il faut plutôt penser à résoudre cette crise dans le délai»

Politique

Publié le mercredi 25 avril 2018 | icilome

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Le Collectif TCHOBOE a de nouveau tenté de faire un sit-in devant les locaux de la CENI pour le 2ème jour consécutif.
Lomé, le 13 mars 2015. Devant les bureaux de la CENI, le Collectif TCHOBOE a tenté une nouvelle fois de mobiliser du monde pour dénoncer le processus électoral en cours.

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L’homme de Kparatao est bel et bien là. Et comme souvent, on ne l’entend qu’à la veille de manifestations politiques. Dans un enregistrement audio, Tikpi Atchadam reste égal à lui-même, remobilise ses militants et adresse un message à Faure Gnassingbé.

Si le fils de feu général Eyadema est ses compagnons de la communauté internationale se précipitent sur les élections à l’idée d’un respect coûte que coûte des délais constitutionnels, Tikpi Atchadam leur conseille de penser plutôt à résoudre la crise en cours « dans le délai », avant tout pourrissement de la situation.

Les facilitateurs officiellement commis par la CEDEAO pour résoudre la crise au Togo ont la confiance du leader du PNP qui exhorte ces derniers à dire la vérité au fils du général Eyadema.

«Monsieur le Président, votre idée de monarchie en plein 21ème siècle est une véritable chimère. Votre intention pour un 4ème mandat à partir de 2020 est un désir à refouler absolument dans l’inconscient. Vous pourrez la vivre après refoulement bien sûr mais en rêve, suivant la logique freudienne. Terminez tranquillement votre mandat actuel, un mandat de trop qui relève d’un défi insurmontable », conseille Tikpi Atchadam.

Une stratégie pour les marches

Dans les villes prises d’assauts par des contingents militaires, notamment Mango, Bafilo, Sokodé et même Kara, Tikpi Atchadam propose une autre stratégie de protestation. Il s’agit d’observer une journée de prière et de recueillement le vendredi 27 avril et le samedi 28, rester chez soi, une sorte de ville morte pour laisser les militaires violenter les rues vides si l’envie leur prend.

Mais à Lomé, Tikpi Atchadam appelle à de fortes mobilisations les 25, 26 et 28 avril.

A. Lemou
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