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Disparition : Henri Michel, l’Africain
Publié le mercredi 25 avril 2018  |  Jeune Afrique


© Autre presse par DR
Henri Michel, ex-sélectionneur français de plusieurs nations africaines


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Figure mythique du FC Nantes, ancien capitaine de l’Équipe de France, dont il sera le sélectionneur, Henri Michel a également beaucoup travaillé en Afrique, dirigeant des équipes comme le Cameroun, le Maroc, la Tunisie ou la Côte d’Ivoire. Il s’est éteint le mardi 24 avril à Aix-en-Provence, sa ville natale, à l’âge de 70 ans.

Henri Michel appartient au cercle très fermé de ceux qui ont disputé cinq Coupe du monde. Alors joueur du FC Nantes, où il a évolué de 1966 à 1982, il participa à celle de 1978. Une fois entraîneur, l’Aixois a vécu celles de 1986, 1994, 1998 et 2006 sur les bancs respectifs de la France, du Cameroun, du Maroc et de la Côte d’Ivoire. Il ne dépassera le premier tour qu’une seule fois, avec les Bleus au Mexique, qu’il conduira à la troisième place, avant d’être éjecté brutalement, en 1988.


Sa carrière africaine a débuté en 1994, à l’occasion de la Coupe du monde aux États-Unis, deux ans après une dernière expérience mitigée au Paris-SG. En s’engageant avec les Lions indomptables (Cameroun), Michel ne se doutait pas qu’il écumerait le continent pendant 18 ans, malgré quelques infidélités éphémères faites en Arabie saoudite (Al-Nassr FC, 1995), aux Émirats arabes unis (2000-2001), en Grèce (Aris Salonique, 2001) et au Qatar (Al-Ahli, 2006).


Cinq ans sélectionneur du Cameroun

Il ne résistera pas à l’élimination du Cameroun au premier tour de la World Cup américaine. «Il s’agissait de sa première expérience en Afrique. Il manquait de repères, par rapport aux mentalités notamment. Mais il avait tout fait pour fédérer le groupe. On avait passé peu de temps ensemble avant la Coupe du monde, mais il avait profité de nos voyages à l’occasion des matchs de préparation pour mieux nous connaître. Malgré les tensions qui existaient dans le groupe, entre les joueurs, il avait fait le maximum pour que ça fonctionne », se souvient Thomas Nkono, alors gardien des Lions.



Puis en restant presque cinq ans à la tête de l’équipe du Maroc (1995-2000), avec une qualification pour la Coupe du monde 1998 et deux pour les CAN 1998 et 2000, Michel fait preuve d’une longévité rare dans le monde parfois impatient du football africain. En revanche, l’expérience en Tunisie tourne court, après une sortie de route prématurée au premier tour de la CAN 2002 au Mali.
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