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Togo/Santé : le président Gnassingbé lance la contractualisation du plus grand centre hospitalier
Publié le mercredi 25 avril 2018  |  Xinhua


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Lancement de la contractualisation au CHU-SO par Faure Gnassingbé
Lomé, le 24 avril 2018. CHU-SO. Commémoration des 58 ans d`indépendance du Togo. Lancement de la contractualisation par Faure Gnassingbé. Ce projet, selon le ministre Moustafa Mijiyawa, permettra à terme au CHU-SO de "retrouver sa splendeur d`antan, de répondre aux attentes des Togolais et de remplir sa mission, en harmonie avec celle de tout le ministère, consistant à ajouter des années à la vie, et de la vie aux années". Faure Gnassingbé, PR du Togo.


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LOME -- Le président togolais Faure Gnassingbé a lancé, mardi à Lomé, le processus de contractualisation du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio, en vue d'une administration plus saine du plus grand centre hospitalier du pays.

Ce centre hospitalier est au coeur des grèves incessantes qui secouent ces dernières années le secteur de la santé au Togo, pour réclamer de meilleures conditions de travail incluant la dotation en équipements et en personnel outre des revendications d'ordre salarial.

Situé en plein centre de la capitale togolaise, le CHU-Sylvanus Olympio emploie près de 1.271 personnes qui offriraient plus de 100.000 consultations chaque année.

L'approche contractuelle de la gestion des structures sanitaires avec des sociétés privées a été décidée par le gouvernement togolais, suite à son constat de la mauvaise administration et prestation de services dans ces structures.

"La contractualisation permet de trouver des solutions à l'insatisfaction des patients, à la baisse du taux de fréquentations des structures sanitaires publiques, d'offrir un service de qualité aux patients", a expliqué le ministre togolais de la Santé, Moustapha Mijiyawa, cité par le portail gouvernemental republicoftogo.com.

Selon le ministère togolais de la Santé, une étude réalisée en 2013 a révélé que 89% de la population n'était pas satisfaite des prestations hospitalières, surtout dans les hôpitaux publics.

L'approche contractuelle a démarré en région, avec notamment le Centre hospitalier régional (CHR) d'Atakpamé, et a permis de réaliser des résultats qui ont été salués par les autorités togolaises.

Au CHR-Atakpamé, la phase pilote sur la période juin-décembre 2017 a montré une augmentation de 15% du taux de fréquentation de l'hôpital, de 35% des recettes et de 85% du taux de recouvrement. Un taux de disponibilité de médicaments est passé de 74% en août à 94% en octobre.

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