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Franc CFA : Carlos Lopes et Abdourahmane Sarr réagissent aux propositions de DSK
Publié le jeudi 26 avril 2018  |  Jeune Afrique


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Le Bissau-guinéen Carlos Lopes, ancien secrétaire de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, et le Sénégalais Abdourahmane Sarr, ancien du FMI, réagissent pour Jeune Afrique aux propositions de Dominique Strauss-Khan sur la réforme du franc CFA.

Le 13 avril, Dominique Strauss-Kahn a publié une note dans laquelle il avance plusieurs propositions de réforme de la zone CFA. Parmi les pistes proposées par l’ancien directeur général du FMI, la réattribution des sièges de la France au sein des instances des banques centrales africaines à des administrateurs internationaux indépendants, l’ancrage à un panier de monnaie plutôt qu’à l’euro, une meilleure coordination économique des économies de la région et un processus d’élargissement de l’Uemoa, notamment au Ghana.


Carlos Lopes : politique monétaire et convergence

Pour Carlos Lopes, l’ancien secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique entre 2012 et 2016, les débats sur le franc CFA étaient jusqu’ici très « polarisés» entre les camps du maintient et ceux favorable à sa « suppression».

«L’appropriation par la rue de cette question », et la montée d’une vision «populiste» parfois «faussée», a obligé ces deux positions opposées « à réfléchir sur des propositions de réforme», l’évolution du système devenant nécessaire, estime Carlos Lopes, qui enseigne désormais l’économie à l’université du Cap.


Les propositions récentes de Dominique Strauss-Kahn sont significatives, car elles émanent de quelqu’un qui était au cœur du dispositif lors de son passage au ministère français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie entre 1997 et 1999. Pour Lopes, elles témoignent donc d’une évolution du consensus sur ces questions.

Selon l’économiste Bissau-guinéen, une éventuelle réforme de la zone CFA doit intégrer trois composantes essentielles.

La première est celle de la monnaie de référence. Comme l’Europe n’est plus le principal partenaire commercial des zones BCEAO et BEAC, « l’ancrage du franc CFA devrait évoluer vers un panier de devise, reflétant davantage des échanges internationaux de la région, et notamment le poids accru de la Chine ».


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