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Chronique spirituelle du Père Augustin : «le travailleur africain»
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  La Croix Afrique


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


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Le P. Augustin Obrou est prêtre du diocèse d’Abidjan. La Croix Africa publie régulièrement ses chroniques spirituelles.

L’opinion publique internationale critique beaucoup l’attitude des Africains devant le travail. En général, elle ne nous trouve pas très engagés : « Devant le travail que les Africains ont cherché pendant si longtemps, ils en prennent, ils en laissent.

On a l’impression qu’il ne les intéresse plus. Vous les voyez qui tuent le temps. Entrez dans un bureau, quelques-uns travaillent, d’autres causent et même rient aux éclats, empêchent ceux qui le désirent de se concentrer. »

Avec la corruption qui s’est emparée de nous comme une grande endémie qui fragilise les hommes, on a l’impression que l’Afrique marque le pas. Bien sûr, il y a des Africains qui font le maximum pour remplir leur contrat. Mais combien sont-ils aujourd’hui ? Combien sont-ils ceux qui osent tenir dans leur élan de dévouement lorsque les autres leur disent dédaigneusement : « Bah, qu’est-ce que tu veux prouver ? Est-ce que c’est la plantation de ton père, est-ce que, est-ce que… » De quoi démobiliser les bonnes volontés !


Alors que certains manquent de travail, ceux qui sont en poste se moquent éperdument de la rentabilité et s’installent dangereusement dans les querelles de personnes et la recherche de place ou de promotion imméritée. Et pourtant si l’on regarde bien, aucun travailleur n’opère pour lui-même. Ce qu’il fait s’inscrit pour le bien ou pour le malheur de toute la communauté humaine. Nous travaillons comme dans une grande chaîne. Si quelqu’un ne fait pas sa part, c’est toute la chaîne qui est freinée ou même qui s’arrête. Si la standardiste qui est assise devant son combiné refuse de passer une communication, c’est souvent des sommes énormes qu’elle fait perdre à telle société ou à telle personne.

Si le postier refuse de livrer telle lettre ou la fait disparaître, c’est peut-être un document précieux qui peut sauver toute une vie ou une famille qu’il fait disparaître arbitrairement. Si un aviateur ne fait pas correctement son travail, vous voyez ce que sa négligence peut entraîner comme catastrophe.

Des dizaines et des centaines de vie humaines sont accrochées à ce travail prestigieux. Par son sérieux, tout travailleur cherche à mériter confiance, car si ses frères les hommes ne pouvaient pas lui faire confiance, la vie serait impossible. Si la vendeuse du marché n’inspire pas confiance, aucune cuisine ne peut être absorbée sans terrible angoisse. Nous sommes tous interconnectés, interdépendants. Voilà pourquoi tout travail devrait être service de la communauté humaine.

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