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Un projet dénommé ‘MERIS’ crée un méli-mélo au Port autonome de Lomé
Publié le mardi 8 mai 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Fin des travaux des journées du commissionnaire en douane agréé, 2ème édition
Lomé, le 02 mars 2018. Salle Agora SENGHOR. Fin des travaux des journées du commissionnaire en douane agréé, 2ème édition, autour du thème, "Quelle protection juridique pour le commissionnaire en douane agréé dans l’exercice de sa profession"? Les travaux ont permis d’avancer d’un pas vers la création d’une Fédération des commissionnaires agréés en douanes de la zone UEMOA. Ces journées se sont déroulées du 28 février au 02 mars 2018 et ont connu la participation des commissionnaires en douane agréés des pays membres de l’UEMOA. Deux communications ont essentiellement meublé les travaux: les infractions douanières et leur poursuite dans la législation togolaise; et le commissionnaire en douanes agréé et le secteur informel, cadre de collaboration, limites et perspectives. A l’issue des débats, plusieurs recommandations ont été adoptées en vue d’améliorer le cadre de travail et promouvoir le métier de commissionnaire en douane agréé. Francisco Assiongbon KPODAR, Secrétaire Général de l`UPRAD-TOGO (Union Professionnelle des Agréés en Douanes du Togo).


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Aucun véhicule n’est sorti du Port autonome de Lomé (PAL) ce lundi, disent les commissionnaires en douane, communément appelés transitaires ambulants. Et pour cause. Ils ont observé un mot d’ordre de grève pour protester contre la mise en œuvre du projet MERIS.

Selon eux, la mise en œuvre de ce système de tracking des véhicules usagers en transit initié et lancé par l’Union professionnels des agréés en douane (UPRAD) doit générer des frais supplémentaires au client, ce qui n’est pas acceptable.

A la fin de leur assemblée générale de ce lundi, le Collectif des transitaires non agréés a décidé de reprendre le travail dès ce mardi. Mais, lorsque dans leurs prestations ils constatent un changement sous forme de mise en œuvre du projet MERIS, ils observeront un sit-in spontané de protestation.

«La mise en œuvre de ce projet demande que les transitaires déboursent une somme de 10.000 francs supplémentaires par véhicule. Nous protestons contre cela dans la mesure où ce système de tracking est déjà pris en charge par la douane au travers d’une escorte physique. Nous ne comprenons pas pourquoi l’UPRAD instaure un nouveau système », a déclaré Mathias Adékpoé, porte-parole des transitaires non agréés au PAL.

Les transitaires non agréés sont soutenus dans leur démarche par l’association du Sahel au sein duquel on retrouve le groupe des acheteurs et importateurs de véhicules du Burkina Faso, du Mali et du Niger.


Pour Alassane Guira, le porte-parole de ces opérateurs économiques étrangers, ce que les transitaires non agréés sont en train de réclamer, favorise les clients qu’ils sont. « Si on nous dit aujourd’hui que 10.000 francs CFA doivent quitter Cinkassé pour revenir et que hier, on nous parlait d’un escorte physique mais aujourd’hui, l’escorte est électronique, à quoi bon de payer encore?

Pour lui, ce projet paraît encore flou dans la mesure où tous les agréés en douane ne sont pas de l’UPRAD. « La question est alors de savoir si un véhicule n’est pas reversé, c’est l’UPRAD qu’on attaque ou l’agréé individuellement. C’est ce dernier qu’on attaque individuellement mais je ne comprendrai pas pourquoi à chaque fois, on fait cas de l’UPRAD », a-t-il expliqué.
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