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Décentralisation et de réconciliation nationale/SADD planche sur la Gouvernance locale et le vivre ensemble au Nord Togo

Publié le jeudi 24 mai 2018  |  Telegramme 228
Balance
© Autre presse par DR
Balance de la Justice universelle.
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Rassembler et partager des informations sur la gouvernance locale et le vivre ensemble dans le Nord Togo, et passer à des actions concrètes, c’est l’objectif d’un séminaire atelier de restitution de recherches-actions, organisé les 12 et 13 Mai 2018 au centre Kédia/OCDI de Sokodé par l’ONG SADD (Solidarité Action pour le développement durable) sur les deux thématiques.

Face à des responsables d’une dizaine de cercles de réflexion sur les droits de l’Homme d’Adjengré, Bandjéli, Bassar, Blitta, Dapaong, Kara, Pagala, Pagouda, Sokodé et Sotouboua, et à travers deux communications, le Coordonnateur de SADD a procédé à un exposé des informations à sa disposition, sur cette notion même de bonne gouvernance mais aussi sur le vivre ensemble.

Pour la première, il a opposé deux définitions à sa voir celle la Banque Mondiale, reposant sur une conception purement économiciste se rapportant tout simplement à une gestion économiquement saine, transparente, et efficace des deniers publics, mettant en avant le seul critère d’efficacité des modes de gestion économique sans considération aucune de l’environnement sociopolitique dans lequel s’inscrivent ces modes de gestion, et, celle reprise à leur compte au début des années 90 par les bailleurs de fonds bilatéraux et les dirigeants des mouvements subsahariens de revendications démocratiques et qui, d’après lui, transcende celle de la Banque Mondiale.

Il en ressort que cette seconde conception dont il est question est bien contraire à la première car elle annonce un régime politique fondé sur la démocratie libérale et l’Etat de droit. Elle suppose dès lors, «le pluralisme idéologique, le multipartisme, la séparation des pouvoirs, le suffrage universel, l’égalité juridique des citoyens, le respect des droits de l’Homme, une justice indépendante, la possibilité juridique pour les citoyens d’attaquer l’Etat et ses démembrements en justice, la transparence dans la gestion des affaires publiques, la responsabilité (dans le sens anglais de «accountability », c’est-à-dire de l’obligation de rendre des comptes) et la lutte contre la corruption».


Le communicateur est abouti finalement à la conclusion selon laquelle, de l’une ou l’autre conception il y a une nécessité de la démocratisation, la primauté du droit et des droits de l’Homme, la gestion du secteur public, la lutte contre la corruption, le développement participatif et la décentralisation, et la sécurité et la paix.

Quant au deuxième exposé, il a été l’occasion pour M. Dossou de revenir sur les notions du vivre ensemble, de déconcentration et de décentralisation avant de revenir sur les enjeux de la décentralisation notamment politique, administratif, économique, socioculturels et de développement local.

Aussi, a-t-il fait ressortir pour ce qui est du Togo que « la décentralisation s’inscrit dans un cadre juridique énoncé par la Constitution du 14 Octobre 1992 et complété par la loi n° 98-006 du 11 Février 1998 portant décentralisation au Togo, supplantée par la nouvelle loi N°2007-011 relative à la décentralisation et aux libertés locales adoptée par l’Assemblée Nationale le 1er mars 2007.

Fort de ces éléments partagés avec eux, ces Responsables de ces cercles de réflexion sur les droits de l’Homme se sont engagés à produire les informations manquantes pour permettre à l’équipe technique de SADD de boucler le rapport au plus tard fin Juin 2018 afin d’envisager la validation au plus tôt en fin Juillet 2018 et la mobilisation des ressources pour enclencher la réalisation des actions du plan stratégique en lien avec les recherches-actions.
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