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UL : Le SNES du Pr Batchana ne trouve pas de raison d’aller en grève

Publié le lundi 4 juin 2018  |  GLOBAL ACTU
Pr
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Dodo Abalo
Pr Essohanam BATCHANA de l`Université de Lomé
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Le Syndicat national des enseignants du supérieur (SNES) se désolidarise du mot d’ordre de grève de 6 jours qui plane sur l’Université de Lomé (UL) à partir de ce lundi. Selon Pr Esohanam Batchana, secrétaire général du SNES, ceux qui appellent à cette grève ne respectent pas les textes en vigueur.

Tout en reconnaissant que l’article 39 de la Constitution garantit la liberté de grève à chaque travailleur, le responsable syndical a estimé que selon le statut de la fonction publique et les textes qui régissent les universités, ne peut appeler à une grève qu’une organisation syndicale légalement constituée. En l’espèce, ce n’est pas le cas, selon lui.

La 2ème raison qu’il évoque est que ceux qui appellent à cette grève n’ont pas déposé de préavis de grève comme le prévoient les textes. « Nous sommes des enseignants du supérieur, nous devons donner un bel exemple à ceux que nous formons », a-t-il déclaré.

Sur la question de l’intervention du Service de renseignements et d’investigation (SRI) dans les affaires de la Faculté des sciences de la santé (FSS) à l'Université de Lomé, le professeur Batchana ne donne pas aussi raison à ses collègues qui appellent à la grève.

«Ce qu’il s’est passé en mars dernier, personne ne peut s’en réjouir, on doit le condamner. Ce qui est arrivé à notre collègue, nous le condamnons avec la dernière vigueur. Mais une fois l’émotion passée, posons-nous les vraies questions pour obtenir les bonnes réponses. Dans le principe, il n’est pas interdit au SRI d’intervenir parce que les franchises universitaires ne sont pas au-delà des lois constitutionnelles. Sur la question, la procédure n’est pas allée à terme », a-t-il indiqué.

Pour cet enseignant, même sur la question des conditions de vie et de travail, les enseignants, selon lui, ont obtenu ce qu’ils doivent obtenir. Par rapport à l’application de l’accord de 2011, souligne-t-il, les conditions sont remplies à 85% par rapport aux salaires de base et à 75% par rapport aux indemnités.

«Le 23 mai dernier, à l’issue des discussions avec le gouvernement par l’intermédiaire du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, la confirmation a été faite aux syndicats que les 15% et 25% qui équivalent à 1,166 milliards de francs CFA ont été effectivement intégrés au budget des universités au titre du collectif budgétaire », note-t-il ajoutant que sur cette question, il n’y a pas non plus de raison de rentrer en grève.
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