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Adjamagbo : «Accepter les itinéraires du Gouvernement, ce serait capituler»

Publié le vendredi 8 juin 2018  |  GLOBAL ACTU
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Conférence de presse de la Coalition des 14 après les violences ayant marqué les départs étouffés de leur marche
Lomé, le 11 avril 2018. Siège de la CDPA. Conférence de presse. Bilan du 1er jour de l`appel à manifestation de rue de la coalition de 14 partis politiques de l’opposition togolaise. C`est le 1er appel du genre depuis l’ouverture du dialogue intertogolais le 19 février dernier. La coalition fait état de plusieurs blessés et de certains véhicules de ses leaders endommagés. Elle annonce également la poursuite de ces manifestations jeudi et samedi. Aux dires du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre FABRE, ces actes "constituent des tentatives d’assassinat" et ne manqueront pas d’avoir des suites judiciaires. Brigitte Adjamagbo-Johnson.
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La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise n’est pas prête de faire manifester ses militants et sympathisants sur les itinéraires à elle proposés par le gouvernement, au détriment de ceux qui ont été définis de commun accord il y a quelques mois.

Pour Brigitte Adjamagbo Johnson, coordinatrice de cette coalition, il n’y aura pas de manifestation de rue sur les itinéraires proposés par le gouvernement. Accepter ces itinéraires, ce serait capituler, disait-elle ce vendredi sur les ondes de la radio Victoire FM.

«Si nous acceptons d’aller à Bè, demain, le gouvernement nous enverrait dans la mer pour manifester en haute mer», a-t-elle déclaré ironiquement.

L’absence de manifestations dans les rues de Lomé et des localités de l’intérieur du pays, contrairement à ce que la coalition des 14 a programmé, ne veut pas dire que le pouvoir de Faure Gnassingbé a pris le dessus sur ses opposants, fait-elle savoir.

«Le pouvoir n’a pas pris le dessus sur nous. Encore une fois, aux yeux du monde entier, nous avons réussi à montrer que les manifestations sont étouffées. La présence du dispositif militaire montre que la situation n’est pas normale et le message que nous voulons faire passer à l’opinion nationale et internationale, est passé », a-t-elle relevé.

En termes de bilan des manifestations de rue programmées sur les 6, 7 et 9 juin, le 2ème jour n’a pas été différent du premier. C’est seulement à Anié (275 km au nord de Lomé) que les manifestations ont eu lieu cette fois-ci.
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