Les JPO de l’Institut National d’Hygiène encouragent les Togolais à connaître leur statut hémoglobinique

Publié le vendredi 15 juin 2018 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Institut National d’Hygiène: test gratuit de l’électrophorèse de l’hémoglobine au profit des jeunes de 15 à 30 ans, à la faveur des 50 ans de cet Institut
Lomé, le 14 juin 2018. Institut National d’Hygiène. Journées portes ouvertes à l’INH, à l’occasion des 50 ans d’existence de cet Institut. L’une des activités phares de ces JPO consiste à dépister gratuitement les jeunes de 15 à 30 ans en matière de drépanocytose. Cette campagne a pour but de permettre à ces jeunes de connaître leur statut hémoglobinique. Si jusqu’à nos jours, il n’existe pas encore un traitement adéquat contre ce mal, il est quand même possible aux drépanocytaires togolais de se faire suivre dans deux Centres, à savoir le CHU campus et le CHU Sylvanus OLYMPIO.

A la faveur de la célébration de ses 50 ans d’existence, l’INH (Institut National d’Hygiène) a organisé trois journées de JPO (Portes ouvertes) dans ses locaux sis dans la capitale togolaise, du 12 au 14 juin 2018 dans le quartier administratif. L’objectif essentiel de ces JPO, une grande première au Togo, résidait dans l’organisation d’une activité phare.

Il s’agit du dépistage gratuit offert aux jeunes de 15 à 30 ans pour limiter les conséquences fâcheuses de la drépanocytose au sein des populations togolaises. Une tranche d’âge choisie à dessein, car c’est entre 15 et 30 ans que s’opèrent généralement les choix de conjoints ou de conjointes. Environ 200 jeunes sont censés être touchés par cette campagne gratuite de tests.

Cette campagne de dépistage avait tout singulièrement pour finalité de permettre aux jeunes togolais de connaître leur statut hémoglobinique. Selon le médecin commandant Wembo Halatoko (chef du laboratoire biochimie à l’INH), afin de lutter efficacement contre la drépanocytose, «il est important de connaître son statut hémoglobinique avant le choix de son futur conjoint, du moment où cette maladie est héréditaire, c’est-à-dire qu’elle se transmet des parents aux enfants et touche essentiellement l’hémoglobine».

La drépanocytose se manifeste généralement par des douleurs atroces dans le corps et surtout au niveau des articulations. Avant de passer au laboratoire pour le test proprement dit révélant le statut hémoglobinique, le personnel de l’INH a jugé utile de prodiguer d’utiles conseils aux candidats à ce test sanitaire. Si jusqu’à nos jours, il n’existe pas encore un traitement adéquat contre cette maladie héréditaire, il est tout de même possible aux drépanocytaires togolais de se faire suivre dans deux centres de santé publics, à savoir le CHU Campus et le CHU Sylvanus Olympio, tous deux situés à Lomé. La drépanocytose touche majoritairement les populations d’Afrique et d’Inde selon ses spécialistes dans le secteur sanitaire.

E. G. et J. T.

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