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La BOAD et ses partenaires Internationaux : une complémentarité et des synergies pour une transformation structurelle des économies des pays de l’UEMOA

Publié le vendredi 22 juin 2018  |  BOAD
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© aLome.com par Parfait
Ouverture de l`Atelier de validation de l`étude sur l`harmonisation du financement privé des infrastructures dans les pays de l`UEMOA
Lomé, le 3 septembre 2015. Siège de la BOAD.
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Visite de travail du Département des Opérations de la BOAD à l’AFD: ici, en présence de Mr Rémy RIOUX, Directeur Général de l’AFD

La BOAD et ses partenaires Internationaux : une complémentarité et des synergies pour une transformation structurelle des économies des pays de l’UEMOA.

La politique de coopération de la Banque Ouest Africaine de Développement est orientée vers les pays pourvoyeurs d’aide publique au développement dont certains sont des actionnaires non régionaux de la Banque (Allemagne, Belgique, France, Chine, Inde, Maroc) ainsi que des institutions bilatérales et multilatérales de financement du développement telles que la Banque mondiale (BM), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Agence Française de Développement (AFD), la KFW, la Banque de Développement de Chine (BDC), la Banque Islamique de Développement (BID), etc. Elle recouvre l’assistance technique et financière, la mobilisation des ressources et le cofinancement de projets.

Les types de coopération entre la BOAD et ses partenaires : AFD – KFW – BAD
Sur le plan technique, la BOAD partage avec ses partenaires, les meilleures pratiques dans des domaines liés à ses activités notamment en vue de renforcer ses capacités techniques et celle de ses ressources humaines. Corrélativement à son changement d’échelle, la Banque poursuit sa politique de diversification et de renforcement de ses relations en engageant des actions en direction de partenaires bilatéraux et multilatéraux qui ont abouti à des résultats satisfaisants.

A titre d’exemples, la BOAD et l’Initiative Internationale pour l’Evaluation d’Impact (International Initiative for Impact Evaluation (3IE)) ont signé un Protocole d’Accord qui acte l’adhésion de la Banque comme membre de l’organisation. 3IE est une organisation américaine renommée dans les évaluations d’impacts des projets, programmes et politiques de développement qui œuvre à l’amélioration des conditions de vie des populations des pays en développement en soutenant la production et l’utilisation de données probantes issues des résultats des projets de développement.

En outre, la coopération technique avec le Groupe de l’AFD s’est également renforcée avec la négociation et la signature en 2016, d’un avenant à la dernière convention de crédit signée par lequel les deux parties ont convenu d’affecter 328 millions de francs CFA (500 000 €) pour la mise en place du dispositif de pilotage financier au sein de la BOAD.

Dans le cadre de la coopération financière, la BOAD mobilise sur le marché financier régional et international, des ressources d’emprunts et des fonds non remboursables auprès des partenaires au développement, des agences nationales d’aide et des institutions internationales pour financer ses activités. Les actions menées à ce titre visent l’élargissement de sa base d’actionnariat et la collecte de ressources notamment concessionnelles.

Au cours de la période 2015-2017, le montant cumulé des ressources accordées à la Banque au titre de sa coopération financière bilatérale et multilatérale, à l’exception des prises de participation au capital social de l’institution (emprunts et concours non remboursables) est passé de 1 539 milliards de francs CFA (situation au 31 janvier 2015) à 3 118,4 milliards de francs CFA (situation au 31 décembre 2017). Malgré cette forte augmentation, il convient de noter la modicité des ressources concessionnelles. En effet, la mobilisation de ressources adaptées et en volumes suffisants demeure pour la BOAD, un défi essentiel en matière de coopération.

Il convient de noter que la BOAD a entrepris d’élargir et de diversifier ses partenariats. Parmi les plus récents, figure son adhésion à l’International Development Finance Club (IDFC), un réseau de 23 banques de développement nationales et régionales du Nord et du Sud, dont elle est membre, l’AIAFD (Association des Institutions Africaines de Financement du Développement), au Global Emerging Markets Database, qui collecte et mutualise dans une base de données accessible à ses membres, les informations sur le risque de crédit sur les opérations des Institutions Financières Internationales ainsi qu’à l’Initiative Mainstreaming Climate Action within Financial Institutions, dont l’objectif est l’intégration des enjeux liés au climat dans les activités des acteurs de la finance mondiale.

La mobilisation des ressources

La mobilisation de ressources financières adaptées pour le financement des projets de développement de ses Etats membres demeure au cœur des préoccupations de la BOAD. Les ressources de l’institution proviennent de ses fonds propres et des emprunts contractés auprès des Partenaires Techniques et Financiers et sur les marchés de capitaux.

Conformément à son plan stratégique 2015-2019, la Banque a mis en œuvre durant ces dernières années plusieurs chantiers dont le principal a été l’accès au marché financier international en vue de diversifier et sécuriser ses sources de financement. Les démarches entreprises ont permis à la BOAD de réaliser en 2016 son émission obligataire inaugurale d’un montant de 750 millions USD soit 434 153 281 441 FCFA sur le marché financier international, suivie d’un second euro bond de 850 millions USD en 2017 soit 479 336 046 826 FCFA.

Depuis le démarrage de ses activités opérationnelles en 1976, la Banque a mobilisé des ressources pour un montant cumulé de 3 078 milliards FCFA. Cependant environ 52% de ce montant, soit 1578 milliards de F CFA, a été levé sur la période 2015-2017, ce qui traduit la forte augmentation de ses niveaux d’activité. Elle poursuit ainsi ses efforts afin d’améliorer ses conditions de financement en faveur de ses Etats membres. Les chantiers actuellement en cours concernent la titrisation, l’émission de green bonds et la mise en place d’un programme de titres d’emprunt de court terme.

En matière de mobilisation des ressources, les partenaires techniques et financiers jouent un rôle très important dans l’activité de la BOAD. En effet, le tiers des ressources levées par la Banque depuis le démarrage de ses activités opérationnelles provient de ses partenaires que sont l’Agence Française de Développement, la KfW, la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, la Banque Européenne d’Investissement, la Banque de Développement de Chine, le Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) à travers ses filiales en charge du secteur privé et du financement du commerce international.

En plus des lignes de crédit, la BOAD reçoit de ses partenaires des concours non remboursables destinés au renforcement des capacités de ses agents. Ces concours lui ont permis de réaliser des avancées considérables en matière de Lutte Anti Blanchiment (LAB), de mise aux normes de son système de gestion environnementale et sociale, de renforcement de son rôle structurant sur le marché financier régional, d’amélioration de son système d’information à travers l’acquisition d’un progiciel de gestion intégré ERP et de passage aux normes comptables internationales IAS/IFRS.

Dans une logique de diversification de son partenariat, la Banque est entrée en relation avec de nouveaux partenaires comme la Banque de Développement d’Autriche et la Banque pour le Commerce et l’Industrie de Chine (ICBC) avec lesquels est prévu la signature de nouveaux accords de partenariat en 2018.

Le cofinancement des projets

En ce qui concerne le cofinancement, qui constitue un axe majeur de sa coopération, la Banque a apporté sa contribution financière à la réalisation de plusieurs projets dans ses Etats membres avec d’autres bailleurs de fonds. Ainsi, entre 2015 et 2017, elle a soutenu 144 opérations pour un coût total de 2835,5 milliards de francs CFA. Sa contribution au financement de ces opérations est de 1280,9 milliards francs CFA, soit 45%.

L’effet de levier des financements à moyens et long termes de l’institution ressort à 2, indiquant que pour un franc CFA investi, la Banque draine vers la sous-région deux autres francs. Pour cela, elle mettra un accent particulier sur son rôle de catalyseur à travers notamment une recherche active de cofinancements pour renforcer davantage l’effet de levier de ses financements. Un niveau de 3 est visé au terme de la mise en œuvre du plan stratégique 2015-2019.
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