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L’Union africaine cherche des moyens pour s’autofinancer

Publié le lundi 2 juillet 2018  |  RFI
Cérémonie
© Autre presse par PRESIDENCE DU SENEGAL
Cérémonie d`ouverture du 30e Sommet ordinaire de l`Union Africaine
Addis-Abeba, le dimanche 28 janvier 2018. Cérémonie d`ouverture du 30e Sommet ordinaire de l`Union Africaine. Paul Kagame du Rwanda.
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Le 31e sommet des chefs d’Etats de l’Union africaine se tient En Mauritanie ces 1er et 2 juillet 2018. Une rencontre à laquelle une vingtaine de dirigeants prennent part, avec en tête une priorité : faire le point sur les réformes institutionnelles initiées par le président rwandais Paul Kagame. L’un des enjeux de cette réforme consiste à permettre aux Etats africains de financer eux-mêmes cette institution.


Tout est parti d’un constat : plus de 80% du budget de l’Union africaine provient de donateurs extérieurs, ce qui limite son autonomie. Certains pays cumuls des arriérés et ne parviennent pas à s’acquitter de leur cotisation annuelle. Résultat : de nombreux projets restent lettre morte.

Pour Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, la réforme passe par un effort financier des Etats membres. « On ne le répétera jamais assez : sans autonomie financière, notre ambitieux agenda 2063 ne sera qu’un catalogue de bonnes intentions et notre prétention au leadership continental, et à l’appropriation africaine, rien d’autre qu’un vœux pieux », avertit le diplomate tchadien.

C’est ainsi qu’est né le projet d’une taxe de 0,2 % que chaque Etat devrait prélever sur certains produits importés. Le but est de permettre aux membres de l’UA d’apporter des contributions de manière régulière.

«Chaque Etat prélève 0,2 % sur les importations éligibles et ouvre un compte Union africaine à la Banque centrale, et pour s’acquitter de sa contribution statutaire annuelle, ce qui est prélevé, est transféré du compte à la banque centrale, directement au compte de l’Union africaine au siège, à Addis-Abeba, indique le Professeur Pierre Mukoko Mbonjo, qui dirige l’Unité de mise en œuvre de la réforme institutionnelle. C’est une manière d’avoir une source de financement pérenne, prévisible et soutenable. »

Objectif : 400 millions de dollars d'ici 2020

Cette taxe n’est une idée nouvelle. La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest, la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale se financent déjà sur ce modèle.

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