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Faure GNASSINGBE, dans le temps et dans l’espace

Publié le lundi 2 juillet 2018  |  Le Combat du Peuple
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac de Lomé, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement
Lomé, le 31 mai 2018. Quartier Bè-Akodesséwa. Le Président de la République togolaise Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac et d’assainissement des quartiers environnants, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement. Lancé le 26 avril 2016, les travaux d’aménagement du 4ème lac ont coûté environ 35 milliards de francs CFA dont 28,2 milliards octroyés par l’Union Européenne, à travers le 10ème FED. Ce lac qui couvre plus 26 ha vient annihiler à long terme les problèmes d’inondations qui pèsent sur la partie est de la ville depuis les années 1970. Faisant partie du projet d’Aménagement Urbain du Togo, Phase 2 (PAUT II), la construction de ce lac a été déléguée à l’Agence Française de Développement (AFD).
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L’auteur de ce dossier est un Togolais qui a souvent collaboré avec le Combat du Peuple.

Ce compatriote qui a le sens de la VERITE et dont les compétences intrinsèques se passent de commentaire, a été et est pour notre rédaction une personne ressource qui nous alimente régulièrement en information sur les efforts de développement du Président Faure GNASSINGBE. Il s’agit de M. Kérim Amadou SALIFOU, diplômé du COFEB-BCEAO, ancien Chef de division chargé du suivi des relations avec le FMI au Ministère de l’Economie et des Finances.

Il a, ces temps-ci, collaboré avec le Combat du Peuple et tout ce que nous avons publié sur les réalisations de Faure GNASSINGBE, est son œuvre. Nous avons choisi de révéler son identité pour des besoins de la cause.

C’est pourquoi nous publions le dossier ci-après intitulé : Développement : Informer les Togolais sur les actions du Président Faure GNASSINGBE. Lecture

Dossier : Développement : Informer les Togolais sur les actions du Président Faure GNASSINGBE

Le projet de société du Président Faure : une vision salutaire.

Aller à une transformation profonde de la société togolaise par la mise en œuvre des projets de développement pertinents permettant aux populations de trouver leurs propres voies en leur apportant de vrais choix et de véritables opportunités

Poursuivre les efforts pour que les projets de développement initiés par le Président Faure soient connus de tous les Togolais où qu’ils soient ;
Les départements ministériels chargés de les mettre en œuvre pourraient inclure dans leurs priorités leur vulgarisation y compris leurs résultats. L’appui systémique des médias est une nécessité ;
Un guide des projets pourrait être conçu pour mieux informer la population surtout les jeunes ;
Les préfets, les maires, les Chefs coutumiers etc. doivent se les approprier pour mieux informer leurs populations
La création d’une agence nationale de suivi des projets de développement publics ayant des représentations dans toutes les régions et placée sous l’autorité du Chef de l’Etat, pour plus d’efficience et de résultats.



LE PROGRAMME D’URGENCE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE (PUDC) TOGO EN CHIFFRES



De 2016 à 2018, le PUDC couvre les secteurs suivants :

Secteurs infrastructures et pistes rurales ;
Hygiène et assainissement du cadre de vie des populations ;
Accès à la santé pour les populations vulnérables des zones enclavées ;
Renforcement des structures sanitaires ;
Accès à l’eau potable ;
Accès à l’énergie durable pour les populations enclavées.
A ce jour, on peut citer non pas toutes les réalisations du PUDC mais quelques-unes

406 km de pistes rurales construits ou réhabilités ;
10 bassins et lacs aménagés et un fonctionnement renforcé en motopompes et pièces de rechange ;
05 ambulances ;
100 motos ;
629 forages dont 579 équipés de Pompes à Motricité Humaine ont leurs études en cours ;
000 lampadaires solaires acquis et installés ;
000 lampadaires solaires standards ;
000 lampadaires solaires avec 5 prises pour charger les appareils ;
000 lampadaires avec 5 pistes pour charger les appareils (portables, etc.) et un « spot » WIFI pour la connexion à internet (5 régions ciblées) ;
50 forages équipés de pompes mixtes (solaires et motricité humaine) destinés aux écoles et aux centres de santé (5 régions concernées) ;
54 mini Adductions d’Eau Potable (AEP) en cours de réhabilitation pour 54 villages de 22 préfectures (5 régions sont concernées) ;
12 camions bennes simples et à ordures avec lot de pièces de rechange remis à ANASAP ;
04 Centres Médico-Sociaux (CMS), 08 Unités de Soins Périphériques (USP) et 03 hôpitaux préfectoraux construits (5 régions concernées) ;
20 incinérateurs construits pour améliorer la gestion des déchets médicaux, 02 Unités de Soins Périphériques (USP).

Le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) débuté en 2016 avec l’appui du PNUD, se révèle être un meilleur moyen d’opérationnalisation des ODD. D’un coût global de 155,147 milliards de F CFA (273,242 millions de dollars US) sur trois ans (2016-2018) et utilisant la procédure « Fast Track », le PUDC permet au Togo d’œuvrer de manière résolue à la réduction significative et durable de la pauvreté à travers l’accès aux infrastructures et services socio-économiques de base.



II- L’INSTITUT DES METIERS DE LA MER (I2M) DE LOME, FAIRE DE L’ECONOMIE BLEUE UN LEVIER DU DEVELOPPEMENT




Le Togo dispose d’atouts indéniables qu’il exploite en faveur de la croissance économique : son ouverture sur la mer. Pour lutter contre la piraterie et les trafics illicites en mers, le Togo a créé l’Organisme National de l’Action de l’Etat en Mer (ONAEM) dont l’objectif est de préserver les intérêts maritimes. Dans cette logique et suite au sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et des gouvernements de l’Union Africaine, sur la sécurité, la sûreté maritimes et le développement en Afrique, qui a abouti à la signature de la Charte africaine sur les océans en octobre 2017 dite « Charte de Lomé », le Togo est en train de formuler une stratégie ambitieuse de développement de l’économie bleue.

Depuis mai 2018, l’Institut des Métiers de la Mer (I2M) est créé à l’Université de Lomé pour préparer les Togolais à mieux se former aux métiers de la mer et à s’intégrer plus efficacement dans l’économie bleue porteuse de réelles opportunités d’emploi et de création de richesses.



III- LA QUESTION DE LA SECURITE FONCIERE AU CŒUR DES PRIORITES DU PRESIDENT FAURE




Nombreux sont les dossiers de litiges fonciers sur la table des tribunaux du Togo, alors même que certains juges sont parfois confrontés à l’obsolescence des principaux textes régissant le foncier au Togo. Il était donc urgent de donner au pouvoir judiciaire un nouvel outil adapté aux réalités du moment en lui permettant de régler au mieux ces litiges.

Le nouveau projet de code foncier et domanial adopté par Conseil des ministres en mars 2018, s’inscrit dans les priorités de la stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE) qui considère la sécurisation du foncier comme l’un des défis majeurs que le Togo doit relever dans la perspective de son émergence ». Aussi, se veut-il en cohérence « avec la déclaration de politique générale du gouvernement du 29 juin 2015, qui a relevé que la politique de construction des logements sociaux ne peut s’inscrire dans la durée que si elle s’appuie sur un système performant de sécurisation du foncier ».

Prenant en compte les évolutions politiques, sociales, économiques et environnementales actuelles au Togo, le nouveau projet de code foncier concourt, également, à la mise en œuvre de la politique agricole nationale en favorisant le développement du secteur de l’agriculture, principal vecteur de la croissance économique ». Il a pour finalité d’instituer une nouvelle gouvernance foncière plus efficace et durable avec une implication effective de tous les acteurs et parties prenantes à l’instar du processus inclusif qui a prévalu tout au long de son élaboration.

Les litiges fonciers résultent de plusieurs causes, les unes aussi complexes que les autres à savoir :

Les multiples ventes ;
Les titres de propriété volés ou falsifiés ;
L’incapacité de prouver son droit de propriété sur fond de dysfonctionnements des institutions administratives ;
La remise en cause de ventes consenties par un membre d’une collectivité, mandaté ou non, par un autre ayant-droit de la même collectivité ;
Les contestations liées à un immeuble immatriculé par des tiers acquéreurs, se trouvant sur un domaine reconnu judiciairement comme étant leur propriété ;
L’occupation anarchique par certains propriétaires terriens de réserves administratives soi-disant rétrocédées, puis aliénées par ces derniers à des tiers acquéreurs ;
La problématique relative au principe de la prescription acquise déclarée par les juridictions comme non applicable en matière coutumière entrainant des expropriations ;
Les assignations en partage et procédures d’expulsion portant sur des domaines déjà occupés, initiées par des personnes se disant héritiers d’aïeuls ayant concédé de leur vivant le droit à l’occupation et à la jouissance desdits immeubles aux tiers occupants ;
La contrariété entre le titre foncier et la décision judiciaire devenue définitive portant sur un même immeuble ;
La remise en cause par des successibles, des valeurs auxquelles des immeubles ont été cédés aux tiers notamment des populations déplacées etc.
Ce tableau sombre et non exhaustif du foncier appelle à opérer des réformes urgentes et courageuses afin d’asseoir les propriétaires et les tiers acquéreurs légaux dans la plénitude du droit de propriété.

Il faut souligner que la problématique foncière est transversale. Elle englobe tous les compartiments de l’appareil étatique. L’agriculture y est adossée. La planification du développement ne peut se faire sans elle. La décentralisation en cours de réalisation ne peut s’épanouir qu’à travers elle. La sécurité des biens et des personnes de même que l’attractivité des investisseurs étrangers en dépendent étroitement.

Le nouveau code foncier du Togo voté le mardi 05 juin 2018 par l’Assemblée nationale est le fruit d’un travail participatif qui a impliqué tous les acteurs clés aux niveaux préfectoraux, régionaux et national. Il est également le résultat du consensus social sur les législations devant régir, dans la transparence et en toute sécurité, le foncier au Togo. Il reste à le vulgariser, à l’appliquer dans son esprit et dans sa lettre pour la paix sociale et le bonheur des populations togolaises.



IV- LE TIRSAL, UNE REPONSE INNOVANTE POUR LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE AU TOGO




La part de l’agriculture dans le financement bancaire togolais s’élevait à moins de 1%, une dizaine d’années avant. Cette situation est due :

aux risques liés à l’agriculture (aléas climatiques, mauvaise gouvernance des entreprises du secteur, variation rapide des prix mondiaux, souvent à la baisse des produits de base) ;
aux réticences des banques à aller dans le secteur ;
aux contraintes liées à la réalisation des garanties ;
aux problèmes d’enclavement des zones rurales ;
au manque de structuration des organisations paysannes et à la faible professionnalisation du secteur.
Mais depuis quelques années, grâce au Chef de l’Etat, plusieurs projets porteurs et à très grande échelle ont été réalisés dans le secteur agricole. Nous pouvons citer :

Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA). Autour de ce vaste projet, d’autres ont été mis en œuvre au profit des populations notamment :
Projet d’appui au développement agricole au Togo (PADAT) ;
Projet d’appui au secteur agricole (PASA) ;
Projet d’amélioration de la productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PAAAO/WAAPP) ;
Projet d’aménagement hydro agricole de la Basse Vallée du fleuve Mono (PBVM),
Projet d’Aménagement et de Réhabilitation des Terres Agricoles dans la zone de Mission Tové (PARTAM) ;
Projet de développement de la production rizicole dans la Kara (PDPR-K) ;
Projet de Développement Rural Intégré (PDR) de la plaine de Mô ;
Aménagement de la plaine de Djagblé ;
Programme de développement rural et agricole (ProDRA) ;
Aménagement de la plaine de l’Oti ;
Projet d’Adaptation des systèmes de production agricole aux changements climatiques au Togo (ADAPT) ;
Projet national de promotion de l’entreprenariat rural et moyennes (PNPER) ;
Projet d’acquisition de matériel agricole ;
Projet de construction de magasins de stockages d’engrais ;
Pistes rurales ;
Dépenses à caractères public exécutées par autres entités ;
Mise en place et opérationnalisation des zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP).
Certains indicateurs donnent une idée précise des progrès réalisés :

Croissance moyenne de la production agricole : 2,6% entre 1991 et 2005 ;
Entre 2005 et 2008, la croissance moyenne de la production agricole est portée 3,9% ;
Entre 2008 et 2009, 8,1% ;
De 2009 à nos jours, cette croissance s’est située à plus de 7% ;
Depuis 2009, la production céréalière est excédentaire ;
Part de l’agriculture dans le budget portée à plus de 10%.
Comme il a été souligné plus loin, le secteur agricole bénéficie très peu du financement du système bancaire classique à cause des risques supposés ou réels qui lui sont inhérents. Le TIRSAL lancé par le Chef de l’Etat est une solution innovante aux mécanismes de financement des agricultures togolais.

Le Togo Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultual Lending (TIRSAL), lancé le mercredi 25 avril à l’hôtel 2 février par le Président de la République Faure GNASSINGBE, est un mécanisme incitatif de finance agricole fondé sur le partage des risques. Inspiré du NIRSAL du Nigéria, le TIRSAL permettra d’accroitre le volume de financement accordé par le secteur bancaire l’agriculture et de booster encore la création des emplois et de la richesse.

Pour la phase pilote de ce programme, le maïs et le riz seront les deux cultures expérimentales en attendant son élargissement à d’autres cultures. Il faut noter que la BAD, l’Association Professionnelle des Banques et des Etablissements Financiers du Togo et d’autres partenaires apportent déjà leur appui au TIRSAL.

Afin de mieux s’approprier le TIRSAL, les acteurs du monde agricole, les cadres des institutions financières et bancaires, les collectivités locales et les ONG seront formés.



V- PROJET D’AMENAGEMENT URBAIN DU TOGO, PHASE 2 (PAUT-II), METTRE LES POPULATIONS A L’ABRI DES CATASTROPHES NATURELLES




Les catastrophes naturelles prennent de l’ampleur à cause du réchauffement climatique. L’action de l’homme sur son environnement en est la principale cause. La menace est réelle. Si rien n’est fait, le changement climatique aura des conséquences certaines qui menaceront l’existence même de l’espèce humaine sur la planète terre.

En ratifiant l’accord de Paris sur le climat le 19 septembre 2016, le Togo s’est inscrit ainsi dans une vision de développement durable et s’est engagé à participer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.

Le Chef de l’Etat, dans le souci de mettre à l’abri les populations des catastrophes naturelles et améliorer leur cadre de vie, a initié plusieurs projets dont le PAUT-II.

Le projet d’Aménagement Urbain du Togo-Phase 2 (PAUT-II), financé par l’Union Européenne, s’inscrit dans le cadre général de la politique nationale urbain qui vise notamment à améliorer l’assainissement et à limiter la dégradation des conditions de vie des populations urbaines.

Objectif du Projet

Global : réduire la pauvreté à travers l’amélioration significative de l’environnement socio-économique et sanitaire des populations des zones urbaines ciblées.

Spécifique : réduire durablement le risque d’inondation, améliorer l’environnement urbain et l’emploi des jeunes.

Ville bénéficiaire : Lomé
Montant du projet : 43 millions d’euro, soit près de 28,2 milliards de F CFA ;
Le projet a démarré en mars 2013,
Clôture du projet : Mars 2020
Composantes
Composante 1 : travaux d’infrastructures urbaines & périurbaines
Excavation et équipement du 4ème lac : décaissement sur 26 ha, à la cote : 150 m IGN, profondeur statique : 1,9 mètres, le volume total des déblais est de 780 000 m3;
Construction du canal de décharge long de 4860m dont 1311m en dalot avec un débit de pointe en aval de 15,2m3/s ;
Construction du canal à ciel ouvert d’Akodessewa d’une longueur de 2466m avec un débit de pointe de 22m3/s ;
Construction du canal à ciel ouvert de Kanyikopé d’une longueur de 767m avec un débit de pointe de 7 m3/s ;
Construction de 28,3km de réseaux d’assainissement pluvial à savoir :
Akodessewa Kpota + Anfamé (10.730m) ;
Akodessewa Kponou (7.240m) ;
Kanyikopé (2.987 m) ;
Baguida (4.355 m) ;
Frange située entre les drains du 4ème lac (3.327 m).
Composante 2 : appui institutionnel & fournitures aux services techniques des communes
Formation des agents de la cellule du maître d’œuvre et des services techniques de la mairie à la gestion technique et administrative du programme ainsi qu’à la gestion future des infrastructures mise en place ;
Formation, destinée au personnel d’encadrement des entreprises et Bureau d’Etude titulaire des marchés, aux techniques Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) ;
Campagnes de sensibilisation et d’information sur les techniques HIMO ;
Chantiers HIMO appliqués aux travaux les plus adaptés.
Composante 3 : études techniques
Elaboration de Plan Directeurs d’Assainissement (PDA) de cinq (5) chef-lieu de région du Togo : Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong ;
Elaboration/actualisation du Plan de Développement Urbain de Lomé et des villes régionales y compris Kpalimé ;
Autre étude dans le secteur.
Résultats attendus du projet
Les inondations au Nord de la zone portuaire sont maitrisées ;
Les eaux pluviales des quartiers du Nord de la zone portuaire son drainées ;
Les capacités des services techniques et administratifs du MAEH et de la mairie de Lomé sont renforcées. Ces services tendent à être performants ;
Le taux de chômage des jeunes peu qualifiés diminue dans les zones concernées ;
Les jeunes sont sensibilisés aux notions de citoyenneté et au respect des biens collectifs ; Les études nécessaires pour une meilleure connaissance du secteur sont réalisées… A suivre
Réalisé par Kérim Amadou SALIFOU

Diplômé du COFEB-BCEAO

Ancien Chef division Chargé du suivi des relations avec le FMI au Ministère de l’Economie et des Finances.
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