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Dama Dramani et ses discours rassembleurs toujours inaudibles

Publié le lundi 2 juillet 2018  |  Togo breaking news
Ouverture
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Ouverture de la dernière session de la législature en cours
Lomé, le 03 avril 2018. Assemblée Nationale. Ouverture de la dernière session de la législature en cours. Dama Dramani, Pdt de l`Assemblée Nationale.
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Il est l’un des acteurs qui gouvernent le Togo aux côtés de Faure Gnassingbé. Dama Dramani, ancien Secrétaire général du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, devenu depuis avril 2012 Union pour la République) a, depuis son élection comme président de l’Assemblée nationale en 2013, joué la carte de l’apaisement et du rassemblement.

Mais peine perdue. Certainement que son passé et sa loyauté pour le régime de Faure Gnassingbé dont il est un influent cacique empêchent les acteurs politiques, notamment ceux de l’opposition d’écouter ses multiples beaux discours prononcés lors des séances de la représentation. Toujours inaudible, la 2e personnalité de l’Etat annonce sa retraite… parlementaire.

Indépendamment du rôle crucial qu’il joue à la tête de l’Assemblée nationale togolaise depuis 2013 pour le pouvoir en place, Dama Dramani s’est montré animé par la volonté de rassembler les députés togolais et les amener à se départir des considérations partisanes pour une législature de référence dans l’histoire du Togo.

Mais la résurgence de la crise sociopolitique depuis le 19 août 2017 a remis le fossé entre les députés du pouvoir et leurs collègues de l’opposition. Et la déchirure au Parlement est à l’image de la détérioration des relations entre le régime et l’opposition togolaise notamment le Coalition des 14 partis politiques.

A plusieurs reprises, l’ancien président du Groupe parlementaire RPT a tenté de convaincre ses collègues, et de la mouvance et de l’opposition, à s’étendre sur l’essentiel pour la réalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles lors de l’examen du projet de loi introduit par le gouvernement en septembre dernier et qui limitait à deux les mandats électifs.

En effet, celui-là même qui avait déclaré un peu plus tôt en 2017 que la Commission de réflexion sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles pilotée en son temps par Awa Nana-Daboya était « la seule alternative pour trouver le large consensus tant recherché, indispensable au renforcement de la démocratie, de l’État de droit et de la stabilité sociopolitique du Togo », s’est ravisé après le déclenchement de la crise actuelle. Mais apparemment trop tard.

2e personnalité de l’Etat … mais inaudible

Depuis, ses beaux discours prononcés lors des séances de l’Assemblée nationale sont tout simplement inaudibles.

Presque à la fin de son mandat à la tête de l’Assemblée nationale, Dama Dramani aurait bien voulu être celui sous qui les légendaires et très attendues réformes constitutionnelles et institutionnelles ont été réalisées.

Mais la crise sociopolitique a exacerbé la division entre la majorité et l’opposition parlementaire. Les positions des principes, le radicalisme des uns et l’extrémisme des autres n’ont pas permis à cette 5e législature d’aider la classe politique à solder la question des réformes, du moins pour l’instant.

A la place l’union, règne désormais à l’Assemblée une ambiance de méfiance réciproque, regrettable. L’ancien Directeur de Protocole, puis ministre de Gnassingbé Eyadèma a multiplié les appels à la convivialité et à la tolérance, mais le parlement risque d’achever désormais son mandat dans une ambiance catastrophique.

Intervenant la semaine dernière, M. Dramani n’a pas manqué de jouer la carte de l’apaisement. Il a appelé les acteurs à un sursaut patriotique.

«Je voudrais saisir l’opportunité pour demander humblement aux uns et autres de faciliter la tâche aux facilitateurs du dialogue inter-togolais afin que nous trouvions rapidement un compromis qui permettra à notre pays de prendre avec détermination sa marche vers le développement. Ne détruisons pas de nos propres mains, les œuvres pour lesquelles nous avons tous consenti d’énormes sacrifices », a-t-il dit.






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