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Exclu: la CEDEAO maintient Faure Gnassingbé au pouvoir

Publié le mardi 31 juillet 2018  |  Africa RDV
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat de la CEDEAO à Lomé
Lomé, le 31 juillet 2018. Address Hôtel 02 Février. Session d`ouverture du 53e Sommet ordinaire des chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en présence des délégations des 15 pays membres. Au menu de cette session: examen de plusieurs rapports axés sur la création d`une monnaie unique, la situation politique au Mali, en Guinée-Bissau et au Togo. Cette session d`ouverture a connu la prestation de serment de Kassi Brou et de 5 juges de la Cour de justice de la CEDEAO.
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La feuille de route pour la sortie de crise au cours de la session ordinaire de la CEDEAO semble avoir accouché d’une souris. Des informations dignes de foi obtenues par la rédaction d’Africa rendez-vous, en exclusivité, les Chefs d’Etat et de gouvernement maintiennent Faure Gnassingbé, le président togolais au pouvoir et, encourage encore un dialogue inclusif pour une sortie de crise.

Au terme des discussions, sur le cas Togo, le Conseil a soumis à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des recommandations qui entre autres, stipulent qu’ils “encouragent un dialogue politique inclusif avec toutes les parties prenantes pour parvenir à un résultat mutuellement acceptable“. Sauf changement dernière minute, c’est ce qu”il faut retenir de ce sommet qui a retenu le souffle des Togolais.

Aussi, veulent-ils, “continuer à soutenir les processus de médiation des Présidents du Ghana et de la Guinée et, instruire la Commission de la CEDEAO à accompagner le processus de médiation mené par les Présidents du Ghana et de la Guinée en fournissant l’appui technique“.

Des informations parvenues à Africa rendez-vous, le parti au pouvoir tout comme l’opposition, malgré les efforts de la médiation, aucun n’a accepté lâcher du lest.

Le Togo a été porté au cœur des discussions au sommet de la CEDEAO suite aux contestations populaires enclenchées par le Parti national panafricain de Tikpi Atchadam le 19 Août 2017, renforcées par la Coalition de 14 partis politiques. Ils demandaient entre autres, la démission de Faure Gnassingbé, des réformes institutionnelles et constitutionnelles et, le vote de la diaspora.

A la Coalition des 14 partis, on espérait vraiment fort de ce sommet.


La situation du Togo n’a pas été le seul cas abordé par le Comité piloté par le Ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey. La situation politique et sécuritaire dans la région notamment en Guinée Bissau, au Mali et au Burkina Faso ont été passés au peigne fin.

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