Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

Amnistie de Simone Gbagbo en Côte d’Ivoire : «Décision historique» ou «leurre» ?

Publié le mercredi 8 aout 2018  |  Jeune Afrique
Ouverture
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO vouée à la crise en Guinée-Bissau
Lomé, le 14 avril 2018. Hôtel 02 Février. Présidence tournante de la CEDEAO par Faure Gnassingbé. Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO consacrée à la crise en Guinée-Bissau, en présence d`une dizaine de Chefs d`Etat de la sous-région. Alassane OUATTARA de la Côte d`Ivoire.
Comment




Au lendemain de l’amnistie de 800 détenus poursuivis pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011, dont l’ex-Première dame Simone Gbagbo, tour d’horizon des premières réactions dans les partis et les associations de victimes.

Le président Alassane Ouattara a créé la surprise, lundi soir à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’Indépendance, en annonçant avoir signé l’amnistie de quelque 800 détenus poursuivis pour des faits en rapport avec la crise postélectorale, parmi lesquels l’ancienne Première dame Simone Gbagbo, ainsi que des infractions contre la sûreté de l’État commis après 2011.

Le Front populaire ivoirien (FPI, branche Affi N’Guessan) a été le premier a régir, quelques minutes seulement après l’annonce présidentielle, par la voix d’Agnès Monnet, secrétaire générale et porte-parole de Pascal Affi N’guessan. « C’est un geste de décrispation apprécié à sa juste valeur», a-t-elle déclaré, tout en insistant sur le fait que ces « détenus politiques civils croupissaient injustement depuis de nombreuses années dans les geôles du pouvoir ».


Le Front populaire ivoirien (FPI, branche Affi N’Guessan) a été le premier a régir, quelques minutes seulement après l’annonce présidentielle, par la voix d’Agnès Monnet, secrétaire générale et porte-parole de Pascal Affi N’guessan. «C’est un geste de décrispation apprécié à sa juste valeur », a-t-elle déclaré, tout en insistant sur le fait que ces « détenus politiques civils croupissaient injustement depuis de nombreuses années dans les geôles du pouvoir ».

Agnès Monnet « encourage le pouvoir à poursuivre cette dynamique en procédant également à la libération des détenus militaires, au dégel des comptes bancaires et en facilitant le retour sécurisé de tous les exilés politiques. C’est cela qui permettra à notre pays de renouer avec la stabilité, la paix et de s’engager dans un processus de réconciliation nationale inclusif souhaité par la grande majorité des Ivoiriennes et des Ivoiriens. »

Plaidoyers pour une loi d’amnistie
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires