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Le pétrole remonte dans un marché plus confiant

Publié le mardi 14 aout 2018  |  AFP
Séance
© aLome.com par Parfait
Séance de questions orales autour du drame de WACEM, à Tabligbo
Lomé, le 22 octobre 2015. Parlement. Les ministres Bawara et Bidamon, épaulés par leur collègue Pius Agbetomey ont répondu à la question suivante de Jean Kissi : «Dans quelles conditions le drame de WACEM s’est-il produit, les mesures d’aide aux victimes, des éclaircissements sur le type de contrats liant l’Etat togolais et les industries minières… ».
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Les cours du pétrole rebondissaient mardi en cours d'échanges européens alors qu'une accalmie de la crise turque redonnait le goût du risque aux marchés.

Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de septembre prenait 79 cents à 67,99 dollars une heure après son ouverture.

Les cours de l'or noir effaçaient leurs pertes modérées de la veille mais montaient à peine au-delà des gains de vendredi dernier, dans un marché indécis.

"Depuis la mi-juillet, le prix est coincé dans une fourchette étroite", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, pour qui il y a "des faiblesses du marché à court terme" qui pèsent sur les prix alors que "la perspective des sanctions sur l'Iran les soutient".

Parmi les facteurs qui abaissent les cours du brut, les tensions commerciales qui pourraient peser sur la demande, ou la hausse du dollar et l'affaissement des monnaies des marchés émergents qui pèsent sur le pouvoir d'achat des investisseurs de ces pays, qui utilisent leurs devises pour payer des barils libellés en monnaie américaine.

Dans ce contexte, la légère reprise de la livre turque, qui avait sombré vendredi et lundi à de nouveaux plus bas face au billet vert en entraînant l'euro dans sa chute, a profité aux prix du baril.

Quant aux sanctions américaines, faute d'accord entre les Etats-Unis et l'Iran, elles devraient limiter à partir de novembre les exportations du troisième plus grand producteur de l'Opep.

Mardi, après la clôture européenne, les investisseurs se tourneront vers les Etats-Unis où la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiera ses données hebdomadaires arrêtées au 10 août sur les réserves du pays, à la veille des chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).

Les analystes tablent que l'AIE fera état d'une baisse de 2,5 millions de barils des réserves de brut, de 500.000 barils des réserves d'essence et d'une hausse de un million de barils des réserves d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.

"Les chiffres de l'API basculent entre de fortes baisses et des hausses marquées des réserves de brut depuis cinq semaines", a souligné Artjom Hatsaturjants, analyste chez Accendo Markets, qui se demande donc si, contre les attentes du marché, une nouvelle montée des stocks est à prévoir après le déclin de mardi dernier.

js/ktr/tes
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