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L’aide européenne dans la lutte contre la migration ne profite qu’aux élites

Publié le lundi 20 aout 2018  |  DW Afrique
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Concernant l'Afrique dans les journaux allemands cette semaine, la crise migratoire est omniprésente, mais sous des aspects différents.



Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, s'est vu promettre par Berlin plus d'argent pour la lutte contre la migration. "Mais que va devenir cet argent ?" se demande la Süddeutsche Zeitung, qui rappelle qu'en 2015, le Niger a adopté une loi sanctionnant l'aide au passage de réfugiés vers l'Europe.

Le nombre de clandestins sur une des plus grandes voies migratoires est ensuite passé de 100.000 à 10.000 en un an.


L'aide ne profite qu'aux élites


"Au regard du milliard d'euro annuel payé au Niger par l'Union européenne et d'autres pays, il semble que le pacte soit équitable et qu'on soit parvenu à combattre les causes à l'origine des départs et à pousser les gens à rester", avance le journal, selon lequel la réalité n'est cependant pas aussi rose.

Une partie de l'argent est certes utilisée pour empêcher par la force les gens de migrer mais où se retrouve l'autre partie, la plus importante, reste très opaque, déplore la Süddeutsche Zeitung avant de conclure : "l'aide de l'Europe dans la lutte contre les causes de la migration ne profite le plus souvent qu'aux élites."

L'hebdomadaire Die Zeit se penche pour sa part sur un autre aspect de la migration : l'Espagne est pour l'instant l'un des rares pays européens à être épargné par le populisme de droite.


"Mais pour combien de temps encore si le nombre de migrants continue d'augmenter ?", s'interroge Die Zeit. Or les chiffres croissent - même si c'est faiblement.

L'Italie se verrouille, les itinéraires changent


La crise migratoire est un projecteur qui balaye l'Europe, qui éclaire les pays de destinations, les forces et les faiblesses de leurs institutions, les zones d'ombres des sociétés confrontées à des questionnements lancinants.

"Aujourd'hui l'Espagne est sous le projecteur", affirme l'hebdomadaire. Car depuis que l'Italie se verrouille face aux migrants, les itinéraires se sont déplacés du centre vers l'ouest méditerranéen - de la Lybie vers le Maroc.

La Süddeutsche Zeitung se penche également sur le suicide d'un médecin noir en Afrique du Sud.

"Bongani Mayosi a écrit des centaines d'articles spécialisés, récolté des millions d'euro de financement pour la recherche et il était devenu le premier doyen noir de la faculté de sciences médicales de l'université du Cap."

... suite de l'article sur Autre presse

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