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Groupe ACP/Prochain Briefing de Bruxelles Numéro 52, «La sécurité des aliments en Afrique»

Publié le mercredi 19 septembre 2018  |  ACP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Fin de la 43ème Session du Conseil des Ministres ACP-UE
Lomé, 1er juin 2018. Grande tente de l’Hôtel 2 Février. Fin de la 43ème Session du Conseil des Ministres ACP-UE. Cette session a adopté une déclaration conjointe pour mobiliser des ressources contre le changement climatique. Elle a aussi adopté d`une part une déclaration pour mobiliser 300 millions d`euros pour protéger la jeune fille et les femmes vulnérables dans les Etats ACP, et d`autre part 75 millions d`euros pour contribuer au Partenariat mondial sur l`éducation.
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Le prochain Briefing de Bruxelles sur le Développement numéro 52 sur le thème de « La sécurité des aliments : un élément essentiel du système alimentaire en Afrique» se tiendra le mercredi 19 septembre 2018 (9:00 à 13:00) au Secrétariat ACP (Avenue Georges Henri 451, 1200 Bruxelles, salle C). Ce Briefing de Bruxelles sera organisé par le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) en collaboration avec la DG Développement et Coopération et la DG de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne (CE/DEVCO et SANTE), CONCORD, le Secrétariat ACP, et Global Food Safety Partnership.



La sécurité alimentaire est liée, directement ou indirectement, à la réalisation de bon nombre des Objectifs de développement durable (ODD), en particulier ceux qui concernent l’éradication de la faim et de la pauvreté, et qui promeuvent la santé et le bien-être. La sécurité alimentaire et nutritionnelle n’est réalisée que lorsque des éléments essentiels d’un régime alimentaire sain sont propres à la consommation. La sécurité des aliments est également capitale à la croissance et la transformation de l’agriculture nécessaires pour nourrir une population mondiale croissante et plus prospère, la modernisation des systèmes alimentaires nationaux, et l’intégration favorable d’un pays dans les marchés régionaux et internationaux.

D’après les estimations du Groupe de référence de l’OMS sur l’épidémiologie des maladies d’origine alimentaire (FERG), la charge mondiale des maladies d’origine alimentaire équivalait en 2010 à 33 millions de DALY (années de vie en bonne santé perdues à cause de la maladie ou de la mort) : chaque année, près de 600 millions de personnes, soit près de 1 sur 10 dans le monde, tombent malades après avoir consommé des aliments contaminés et 420 000 en meurent. Les problèmes liés à la sécurité alimentaire constituent encore près de 2 000 décès par jour sur le continent africain. La contamination, la diarrhée et d’autres éclosions de maladies d’origine alimentaire restent très élevées.

Afin d’améliorer la quantité et la qualité des activités de renforcement des capacités en matière de sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne, le Programme mondial pour la sécurité sanitaire des aliments a commandé une cartographie et une analyse des institutions, initiatives et ressources actuelles consacrées au renforcement des capacités en matière de sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Le rapport, intitulé « Food Safety in Africa: Past Endeavors and Future Directions », présente des données, une analyse et des recommandations auxquelles peuvent recourir des organisations actives au niveau de la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne (ASS) afin d’améliorer l’impact de leurs efforts.


Le rapport se concentre sur les investissements et activités de renforcement des capacités en matière de sécurité alimentaire par la communauté internationale de donateurs, et sur les moyens pour les donateurs et gouvernements africains de mieux cibler et coordonner ces investissements, avec une plus grande synergie entre le secteur public et le secteur privé.1 Le thème central de ce rapport est la collaboration possible entre les donateurs, les gouvernements africains et le secteur privé pour maximiser l’impact des investissements dans le renforcement des capacités en matière de sécurité alimentaire et pour améliorer la sécurité alimentaire. Tout le monde s’accorde sur la nécessité d’une telle collaboration. La difficulté est de promouvoir et soutenir un changement des pratiques actuelles.

Le rapport présente des conclusions et émet des recommandations sur la base de données tirées de plus de 500 projets et activités financés par des donateurs, ainsi que l’input de près de 200 spécialistes et parties prenantes. Il délivre des conseils pour aider les donateurs et gouvernements africains à mieux cibler et coordonner les investissements, avec une plus grande synergie entre le secteur public et le secteur privé.
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