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L’Afrique de l’Ouest face aux défis du climat et des prévisions météorologiques

Publié le vendredi 21 septembre 2018  |  RFI
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac de Lomé, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement
Lomé, le 31 mai 2018. Quartier Bè-Akodesséwa. Le Président de la République togolaise Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac et d’assainissement des quartiers environnants, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement. Lancé le 26 avril 2016, les travaux d’aménagement du 4ème lac ont coûté environ 35 milliards de francs CFA dont 28,2 milliards octroyés par l’Union Européenne, à travers le 10ème FED. Ce lac qui couvre plus 26 ha vient annihiler à long terme les problèmes d’inondations qui pèsent sur la partie est de la ville depuis les années 1970. Faisant partie du projet d’Aménagement Urbain du Togo, Phase 2 (PAUT II), la construction de ce lac a été déléguée à l’Agence Française de Développement (AFD).
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Un forum sur le climat et les questions de météorologie se tient en ce moment à Abidjan. Des dizaines d'experts venus des pays membres de la Cédéao planchent sur la manière dont les prévisions météo et les alertes précoces en matière de fortes précipitations pourraient éviter les drames que l'on a connus récemment au Nigeria ou au Burkina Faso.

Il y a d’abord un constat global : le manque de moyens financiers et de personnel dédiés aux prévisions météo n'aide pas la plupart des pays de la Cédéao qui doivent évaluer, prévoir et anticiper les fortes précipitations chaque année.


« Les financements des infrastructures, c’est un problème dans toute l’Afrique, parce que sans infrastructures, on ne peut pas avoir de prévisions fiables, fournir des services fiables », regrette Daouda Konaté, directeur de la météorologie en Côte d'Ivoire.

« Il s’agit pour nous de savoir comment investir dans les services climatiques, les services météorologiques pour prévenir quand il y a des inondations, insiste-t-il. Puisque, plus on est avertis par les services climatiques, plus les services météorologiques ont des capacités, des techniques, des ressources humaines pour prévenir la catastrophe. Et en faisant des prévisions, des anticipations assez fiables, on n’arrive à éviter les pertes en vies humaines. »

Le directeur de la météorologie en Côte d'Ivoire appelle à de réels investissements pour développer le secteur. « Le message à apporter, c’est vraiment d’inviter les partenaires techniques financiers à investir dans les services météorologiques pour nous permettre de faire face justement à la réduction des risques de catastrophes. Nos techniciens, nos ingénieurs ont besoin de renforcement des capacités pour pouvoir mieux faire face à la connaissance d’abord du climat et puis, anticiper les changements qui vont arriver. On a besoin des formations également. Il y a un défi à ce niveau. »

Augmentation des extrêmes

Ensuite, il y a des phénomènes nouveaux de concentration des périodes pluvieuses, sans doute liés au changement climatique. Abdou Ali, hydrologue et chef du département Information et recherche au Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel, le CILSS : « Ce qui se passe actuellement, c’est l’augmentation des extrêmes : soit de la sécheresse ou des inondations. C’est ce qui rend un peu difficile la question de l’adaptation au changement climatique parce que cela ne fait pas appel à un seul risque ».
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