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Marchés financiers : Londres veut garder la cote en Afrique

Publié le lundi 24 septembre 2018  |  Jeune Afrique
La
© Autre presse par DR
La Première ministre Theresa May
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La Bourse britannique s’est imposée comme une place de choix pour les entreprises du continent. Une position que le Royaume-Uni entend conserver, en dépit du Brexit.

L’Afrique est devenue le continent phare pour ceux qui recherchent des retours sur investissements élevés. Projets ferroviaires transfrontaliers, aéroports, centrales électriques et même eurobonds offrent des marges substantielles aux investisseurs prêts à prendre des risques. Et, d’après Ibukun Adebayo, le codirecteur de la stratégie pour les marchés émergents de la Bourse de Londres (London Stock Exchange – LSE), la métropole britannique « s’impose clairement comme la capitale financière pour l’Afrique.

La City est un hub incontournable pour les investisseurs internationaux qui veulent avoir un accès sécurisé aux bonnes affaires sur le continent », explique-t-il. Adebayo en veut pour preuve l’introduction en Bourse réussie en mai 2018 de la compagnie de distribution pétrolière Vivo Energy – qui écoule les produits Shell sur le continent –, dont 30 % du capital sont désormais cotés au LSE. La société a marqué les esprits en levant pas moins de 548 millions de livres sterling (environ 617 millions d’euros) à cette occasion. Soit la plus importante opération africaine du genre depuis l’introduction au LSE de 50 % du capital de Telecom Egypt, en 2005. Les prochains sur les rangs sont le géant nigérian Dangote Cement – déjà coté à Lagos – et Econet, actif dans les télécoms.


En 2017, 61 introductions de sociétés du continent et autres opérations sur actions ont été menées sur la place financière, avec une prédilection pour le marché alternatif – AIM –, qui permet la cotation d’entreprises de taille moyenne dans un environnement réglementaire plus flexible. Désormais, on compte 110 compagnies et 34 obligations africaines listées à Londres. Et depuis le début de l’année 2018, le Nigeria, le Kenya et l’Égypte y ont émis des emprunts obligataires pour un total de 7,3 milliards d’euros. « La première introduction boursière d’une compagnie sur le LSE a eu lieu il y a 80 ans, et le lien avec le continent est plus fort que jamais ! », se félicite Ibukun Adebayo.

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