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Répression au Togo: la famille de Joseph Kokou Zoumekey, 13 ans, réclame justice

Publié le jeudi 27 septembre 2018  |  RFI
Scènes
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Scènes de violences au 1er des deux jours (18 & 19 octobre) de marche empêchée de l`opposition
Lomé, le 18 octobre 2017. Quelques artères de la capitale togolaise. Scènes d`échauffourées entre forces de l`ordre et manifestants. Une journée marquée par l`entrée en action de miliciens.
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Au Togo, la famille de Joseph Kokou Zoumekey demande justice. Il y a un an, des manifestations monstres à l'appel de la coalition de l'opposition réclamaient les réformes politiques dans les rues de la capitale, Lomé, et à travers le pays. Officiellement, dix personnes sont mortes, dont le petit Joseph Kokou Zoumekey, alors âgé de 13 ans. Un an après, son corps est toujours à la morgue. Mardi 25 septembre, ses parents faisaient face à la presse pour dévoiler le résultat de l'autopsie et demander justice.


Le 18 octobre 2017, la rue grondait à Lomé et à travers tout le pays. Les Togolais étaient descendus dans les rues et réclamaient des réformes politiques. La répression ce jour-là a été sévère. Les forces de l'ordre et de défense munies de matraques et d'armes sévissaient dans tous les quartiers, particulièrement à Bè-Kpota au nord-est de la ville. Dans cette répression, le petit Joseph Kokou Zoumékey, élève en classe de 6e, trouve la mort.

«Quand je suis allé voir mon fils, il avait du sang plein la poitrine, témoigne son père. On l’a couché. Il n’était plus vivant. "Mais que s’est-il passé ?" leur ai-je demandé. On m’a dit qu’il a été tué avant qu’on ne le rapporte et on m’a demandé d’aller enterrer la dépouille. "L’enterrer, mais pourquoi ?" ai-je demandé. "Je ne comprends pas. C’est mon fils qui est mort ! Je veux savoir ce qui s’est passé." Nous avons alors déposé le corps à la morgue. Ensuite, nous sommes allés déposer une plainte chez le procureur qui nous a promis de suivre le dossier».

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