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60 ans après son indépendance, la Guinée est-elle toujours sous l’influence de la France ?

Publié le mercredi 3 octobre 2018  |  DW Afrique
Les
© Autre presse par DR
Les deux Facilitateurs dans la crise politique togolaise, Nana Akufo-Addo (g) et Alpha Conde (d).
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Les avis sont partagés sur la dépendance qui existe vis-à-vis de la France. Sur le plan économique et politique certains estime que les ficelles sont toujours tirées par la puissance coloniale.



Après 60 ans d’indépendance en trois républiques, la Guinée peine à accroitre et à rentabiliser convenablement ses activités socio-économiques. Les principaux défis sont le chômage et le manque de perspectives pour les jeunes explique un consultant en communication. Selon Ibrahima Sory Cissé, la Guinée n’est pas totalement indépendante. Pour lui cette situation s’expliquerait par l’implication de la puissance coloniale dans la prise des grandes décisions. Il met aussi l’accent sur le manque de formation des jeunes.

"La Guinée est allée à l’indépendance sans réunir les fondamentaux. La formation et l’indépendance linguistique. Cela veut dire quand on n’est pas culturellement indépendant on n’est pas du tout indépendant. Pour être indépendant il faut se former, maitriser la science d’abord et la technique pour tutoyer qui que ce soit. Quand vous prenez la formation en Guinée elle est encore déficitaire",explique le consultant.

L'implication de la jeunesse dans le développement du pays

Pour certains, la Guinée s’est inscrite de manière exemplaire dans les annales de l’histoire de la décolonisation des pays africains à travers son "non" au referendum de 1958. Sansi Kaba Diakité écrivain guinéen, indique que tout était mis en œuvre par les autorités de la première république pour le développement du pays.

"La Guinée avait sa voix partout. On avait une école performante une université performante ensuite d’autres universités sont venues. On avait des usines partout. Sur le plan sportif et sur le plan culturel la Guinée avait pris un élan extraordinaire. Je voudrais demander à nos frères et sœurs de regarder la Guinée de 1960 et 1970. Ce qui s’est passée en guinée s’est passée dans d'autres pays. Il y a eu de la violence il y a eu des moments où le pays a basculé." L'écrivain estime que la Guinée peut bien se développer si les fils du pays s'unissent.
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