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Mauvais score de l’UFC aux législatives : "Je ne suis pas surpris, ça aurait pu être pire" (Jean Pierre Fabre)
Publié le lundi 5 aout 2013  |  Savoir News


© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
Législatives 2013: les Togolais appelés aux urnes pour élire leurs députés
Jeudi 25 juillet 2013. Lomé. Photo: Togo`s most prominent opposition leader, aslo leader of the opposition Collective Save Togo (CST) and parliamentary candidate, Jean Pierre Fabre


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Les résultats provisoires des élections législatives du 25 juillet, ont été solennellement proclamés mardi dernier par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), donnant une majorité absolue à l’Union pour la République (UNIR, le parti au pouvoir) avec 62 des 91 sièges dans le prochain Parlement.

Le Collectif "Sauvons le Togo" (CST) a enlevé 19 sièges, la Coalition "Arc-en-ciel", 6 sièges et Sursaut National, 1 siège. L’Union des Forces de Changement(UFC) de Gilchrist Olympio (ancienne principale forces politique de l’opposition) n’a obtenu que 3 sièges. Ce parti avait engrangé 27 sièges lors des législatives d’octobre 2007.

"Je ne suis pas surpris par le score obtenu par l’UFC à partir du moment où tous ceux qui appartenaient à l’UFC et qui ont été surpris par l’attitude de son leader, sont partis créés l’ANC avec nous", a déclaré à l’Agence Savoir News Jean Pierre Fabre, le président de l’ANC et ancien secrétaire général de l’UFC.

"Je ne suis pas du tout surpris, ça aurait pu être pire", a-t-il martelé. "Vous savez, j’évite surtout de parler de l’UFC et de son leader. Eux-mêmes doivent savoir les raisons pour lesquelles ils ont obtenu ce résultat", a ajouté le président de l’ANC.

M.Fabre, ainsi que plusieurs responsables de l’ANC, avaient claqué la porte de l’UFC - au lendemain d’un "accord de partage de pouvoir" signé par M.Olympio en mai 2010 avec le parti au pouvoir - pour créer leur propre formation politique. Cette situation a entraîné une forte crise interne au sein de l’UFC.

De l’avis de certains observateurs, ce parti a "payé" pour cet accord signé avec le parti au pouvoir : "Les responsables de l’UFC n’ont pas réussi à convaincre leurs militants et sympathisants au lendemain de cet accord. Il aurait fallu un travail sérieux d’explication et de sensibilisation pour permettre aux militants de cerner le bien-fondé de cet accord. C’est cet exercice qui a sûrement manqué aux responsables de l’UFC. Et ils l’ont payé cash", a commenté un spécialiste de la politique togolaise.

Mais au sein de l’UFC, on est plutôt serein après ces résultats : "Une seule défaite n’arrête pas le combat", avait déclaré mardi, Jean Claude Homawoo vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et membre influent de l’UFC.

"L’UFC se relèvera, ce parti a besoin d’être à l’avant-garde. Il est à l’avant-garde du nouveau Togo", avait-il souligné.

Les résultats définitifs de ces législatives seront proclamés par la Cour constitutionnelle, après règlement de tous les cas de contentieux pour lesquels elle a été saisie. FIN

Junior AUREL

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