Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

France: Canal+ condamné par le CSA pour un publireportage sur le Togo

Publié le jeudi 25 octobre 2018  |  RFI
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré
Lomé, le 24 octobre 2017. Hanoukopé. Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré. Cette nouvelle infrastructure est censée combler un grand vide laissé par la fermeture de toutes les grandes salles de cinéma dans la capitale togolaise depuis plusieurs années. La construction de cette nouvelle salle a été financée par le groupe Bolloré dont le PDG, Vincent Bolloré, a aussi pris part à cette inauguration.
Comment



La chaîne française Canal+ a été condamnée mercredi 24 octobre par le Conseil supérieur de l'audiovisuel pour avoir fait un « éloge appuyé » de la politique économique du Togo.

La chaîne de télévision française devra diffuser, sous huit jours et hors week-end, un message rédigé par le CSA dans lequel le gendarme de l'audiovisuel français rappelle «l'exigence d'honnêteté qui s'applique à l'ensemble des programmes » de Canal+. A l'origine de cette condamnation, une vidéo de six minutes, sans titre et sans générique, consacrées au Togo, à sa stabilité politique, à ses infrastructures modernes, à son économie florissante.

Diffusée à un créneau pour le moins confidentiel, à 7h03, le 22 décembre dernier, elle aurait pu passer inaperçue si nos confrères du journal en ligne Les Jours ne l'avaient repérée. Selon leur enquête, quarante séquences de cette vidéo proviennent directement de la communication officielle du président togolais, Faure Gnassingbé.

Pour Jean-Baptiste Rivoire, rédacteur en chef à Canal+, cet épisode n'est malheureusement pas isolé.

Canal+ n'en est en effet pas à son premier incident togolais. Fin 2017 déjà, un reportage sur la contestation politique dans le pays, diffusé dans l'émission L'Effet papillon, avait mystérieusement disparu des replays, le service de visionnage en ligne. La rediffusion de ce sujet en Afrique un mois plus tard avait ensuite valu leur licenciement à deux cadres de Canal+ International.

... suite de l'article sur RFI

Commentaires