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Togo: le Gouvernement confirme la tenue des législatives en décembre

Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  AFP
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Conférence de presse du Gouvernement et sa majorité parlementaire pour se prononcer sur divers sujets de l’actualité nationale
Lomé, le 24 octobre 2018. Salle de conférence de la Sazof. Conférence de presse du Gouvernement et sa majorité parlementaire pour se prononcer sur divers sujets de l’actualité nationale. Le gouvernement togolais et le président du groupe parlementaire UNIR, majoritaire à l’Assemblée Nationale, ont donné des réponses à certaines questions que se posent des Togolais. Concernant la reprise ou non du processus du recensement, le Gouvernement semble catégorique : «Le recensement ne sera pas repris». De même, le gouvernement et sa majorité tiennent au 20 décembre 2018 pour la tenue des législatives. Réagissant au sujet des allégations d’enrôlement des mineurs, le Ministre BOUKPESSI de l’Administration Territoriale invite ceux qui en ont les preuves de saisir la CENI au moment de l’affichage des listes provisoires afin d’enrayer ces mineurs du fichier électoral.
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Le gouvernement togolais a confirmé la tenue des législatives le 20 décembre prochain, contrairement aux souhaits de l'opposition mais conformément aux recommandations des chefs d'Etat de la région, médiateurs dans la longue crise entre le président Faure Gnassingbé et ses adversaires qui réclament sa démission.

"Le recensement électoral tel que recommandé par la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest) réalisé du 1er au 25 octobre 2018 étant terminé, le corps électoral est à présent connu et peut donc être convoqué", indique un communiqué du Conseil des ministres publié jeudi soir.


"Ainsi, le corps électoral est convoqué le 20 décembre 2018", ajoute le texte. La coalition de 14 partis politiques à l'origine des manifestations qui secouent le pays depuis plus d'un an dénonce des irrégularités dans l'organisation du scrutin et conteste la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Elle dit également craindre des fraudes.


Elle avait refusé de siéger à la Commission électorale car seuls quatre de ses représentants sur les cinq prévus par la feuille de route de la Cédéao avaient été nommés. La coalition avait déjà appelé la population à boycotter le recensement électoral qui a pris fin le 25 octobre.


Elle exige aussi l'arrêt du processus électoral, la recomposition du bureau de la commission électorale et une meilleure représentation au sein de la Céni. Les leaders de ce regroupement ont annoncé jeudi soir dans un communiqué une "grande marche" à Lomé le 17 novembre.


En septembre 2017, une marée humaine s'était emparée des rues de Lomé et de plusieurs grandes villes du nord du pays, à l'appel de la coalition, pour demander la démission du président Gnassingbé. Ce dernier est au pouvoir depuis 2005, après la mort de son père, qui avait dirigé ce petit pays d'Afrique de l'Ouest pendant 38 ans.



ek/spb/am/jlb



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Publié le: 10/11/2017  |  aLome.com TV

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