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« La limitation du mandat présidentiel avec effet immédiat », pas dans la logique de Faure Gnassingbé
Publié le lundi 27 janvier 2014  |  Telegramme228


© Autre presse
Le président Faure Gnassingbé au sommet de l`Elysée pour la Paix et la Sécurité


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Togo - Alors que la semaine écoulée, ses opposants criaient encore à la limitation du mandat présidentiel à deux d’une durée de cinq ans chacun, Faure Gnassingbé à travers ses propos au lancement samedi dernier du Fonds National de la Finance Inclusive, a semblé prendre tout le monde à contre-pieds. Vers la fin de son discours et conviant les femmes bénéficiaires de ce fonds au respect des règles et au remboursement des crédits qu’elles auront, il a semblé planter le décor d’un prochain mandat de cinq ans à la tête du Togo après 2015.

« Soyons déterminés, … Et je donnerai rendez-vous à nos amis du Bénin dans cinq ans, on se retrouvera ici et on verra ce que ça va donner… », a-t-il dit à l’adresse de l’assistance. Un rendez-vous qui permet de lire dans les pensées de Faure Gnassingbé, que le départ du pouvoir n’est pas en 2015 mais bien au-delà de 2019, voire 2020.

Ce que Fabre Jean-Pierre de l’ANC contestait encore presqu’au même moment à la plage de Lomé, lors du meeting hebdomadaire du FRAC et de son parti, en conviant Faure Gnassingbé à s’abstenir d’une nouvelle candidature en 2015. Mieux se voulant menaçant, il a indiqué que si jamais Faure ne s’abstenait de se présenter en 2015, « chacun devrait en tirer les conséquences ». Ping-pong programmé ou effet du hasard ?

Tout compte fait, c’est ni plus ni moins une réponse indirecte du premier citoyen togolais, Faure Gnassingbé, aussi bien à Jean-Pierre Fabre et au CST, mais également à la Coalition Arc-En-ciel, tous des regroupements de l’opposition togolaise, qui ne jurent que par cette réclamation d’une limitation de mandat avec effet immédiat pour garantir l’alternance au Togo. Ceci alors même que l’on sait bien que la loi en aucun moment n’est rétroactive et que quelque réforme constitutionnelle doit passer par l’Assemblée nationale, pas favorable à l’opposition politique togolaise. Wait and see !

P.S, Lomé

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