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[Tribune] Les réseaux sociaux ne font pas (encore) les élections

Publié le jeudi 15 novembre 2018  |  Jeune Afrique
Women
© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Women Techmakers (IWD) 2016 dans la capitale togolaise
Lomé, le 19 mars 2016. Hôtel Merlot. Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme, édition 2016, le Groupe des Développeurs Google (GDG) a organisé le Women Techmakers (IWD) à Lomé, placé sous le thème «Our time to Lead».
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Par Mathias Hounkpe


Mathias Hounkpe est titulaire d’un Master of Philosophy en science politique de l’Université Yale aux États-Unis et d’un doctorat en physique mathématique de l’Université d’Abomey-Calavi du Bénin. Il est actuellement l’Administrateur du Programme de Gouvernance Politique et de Consolidation Démocratique de OSIWA (Open Society Initiative for West Africa).


Le recours aux réseaux sociaux demeure important pour les candidats aux élections. Ces canaux peuvent être d’une grande efficacité, pour peu qu’ils soient employés non pas à l’aveugle, mais avec une stratégie réaliste et bien ciblée, analyse Mathias Hounkpe.

Il n’y a pratiquement plus de scrutins en Afrique où l’on n’observe pas une utilisation massive des réseaux sociaux. Ces dernières années, du Sénégal à l’Afrique du Sud, ils ont été intégrés aux stratégies de campagne des candidats, et des community managers ont été mobilisés, souvent à temps plein, pour les animer. Du compte Twitter à la page Facebook en passant par les vidéos sur YouTube, tout y passe ! Mais peuvent-ils réellement aider à gagner les élections ?

Compte tenu de l’enjeu, la question est loin d’être anodine, et plusieurs données statistiques devraient inciter les hommes et les femmes politiques à ne pas attacher plus de prix qu’il n’en faut à leur influence.


Une utilisation à relativiser

Tout d’abord, le taux d’utilisation d’internet demeure relativement faible en Afrique de l’Ouest. Il suffit pour s’en convaincre de se plonger dans le rapport « Measuring the Information Society 2017 », publié par l’Union internationale des télécommunications (UIT) : à l’exception du Cap-Vert et du Ghana, tous les autres pays connaissent des taux inférieurs à 30 %, la Guinée et la Guinée-Bissau fermant la marche avec des chiffres inférieurs à 10 %.

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