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Togo: l’opposition reprend ses manifestations à Lomé

Publié le samedi 17 novembre 2018  |  AFP
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
En prévision de la marche de ce samedi, les leaders de la C14 ont aguiché et sensibilisé ce vendredi les populations de Lomé au sujet de cette manifestation
Lomé, le 16 novembre 2018. Centre-ville de la capitale togolaise. En prévision de la marche de ce samedi, les leaders de la C14 ont aguiché et sensibilisé ce vendredi les populations de Lomé au sujet de cette manifestation. Ce 17 novembre, la C14 se lancera à l`assaut d`un nouveau point de chute de ses marches contestataires (le "Rond point de l`Eglise des Assemblées de Dieu d`Anfamé").
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Plusieurs milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Lomé à l’appel de la principale coalition de l’opposition après une interruption d’une dizaine de mois des manifestations contre le pouvoir du président Faure Gnassingbé.

La coalition de 14 partis politiques avait arrêté de manifester suite au dialogue entamé avec le pouvoir sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a préconisé des élections
législatives pour 20 décembre.

Suivant la recommandation des facilitateurs régionaux, le gouvernement togolais a confirmé au début du mois la tenue des législatives le 20 décembre.

La coalition de l’opposition qui conteste cette décision et réclame l’arrêt du processus électoral avait alors décidé de reprendre ses manifestations.

"Nous avons repris la mobilisation, parce que c’est notre seule arme contre les atermoiements du pouvoir (...) et c’est avec beaucoup de détermination que nous reprenons les manifestations", a déclaré à l’AFP le chef de file de
l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) Jean Pierre Fabre.

"Si la Cédéao pense qu’elle peut régler la crise togolaise par des élections législatives, elle doit prendre toutes les dispositions pour que ces élections soient transparentes, équitables et démocrates", a-t-il souligné.

La coalition dénonce des irrégularités dans l’organisation du scrutin et conteste la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Elle dit également craindre des fraudes.

En septembre 2017, une marée humaine s’était emparée des rues de Lomé et de plusieurs grandes villes du nord à l’appel de la coalition pour demander la démission du président Gnassingbé.

Ce dernier est au pouvoir depuis 2005, après la mort de son père, qui avait dirigé ce petit pays d’Afrique de l’Ouest pendant 38 ans.

ek/jlb
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